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Coordination Communiste de Haute-Savoie

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Directeur politique

Laurent NARDI

ÉCONOMIE

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L'Unedic s'attend à 639.000 chômeurs supplémentaires en 2009

REUTERS | 26.05.2009 | 19:33

PARIS (Reuters) - Le chômage pourrait toucher 639.000 personnes supplémentaires cette année par rapport à l'année précédente sur la base d'une contraction de l'activité de 3%, selon des prévisions publiées mardi par l'Unedic.

L'organisme qui gère l'assurance chômage s'attend à 591.000 destructions nettes de postes dans le secteur privé cette année et à une augmentation de 411.000 du nombre de demandeurs d'emploi indemnisés.

Les comptes de l'assurance chômage renoueraient ainsi avec le déficit cette année, avec une impasse de 1,3 milliard d'euros contre un résultat positif de 4,5 milliards à la fin 2008.

“Compte tenu du recul du PIB en 2009 et sous l'hypothèse d'une légère reprise de l'activité en 2010 avec une croissance du PIB de 0,5%, l'Unedic verrait son résultat financier se stabiliser à -4,6 milliards d'euros l'année prochaine”, dit l'organisme dans un communiqué.

Le déficit cumulé de l'assurance chômage, qui était revenu à 4,9 milliards d'euros au 31 décembre 2008, serait alors de 6,3 milliards d'euros au 31 décembre 2009 pour atteindre 10,9 milliards à la fin de l'année 2010, anticipe l'Unedic.

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Des « sub-primes » au scandale de la Société générale :

la crise explosive du capitalisme contemporain

Libéraux ou « keynésiens », les économistes bourgeois prétendent que la crise des sub-primes et le scandale de la Société générale sont le résultat, soit d' « excès » spéculatifs, soit d' « incidents atypiques ». En attendant, l'affaire des sub-primes risque de devenir le détonateur d'une récession mondiale ; quant à la Générale, elle risque d'être rachetée à bas prix par une OPA hostile ou/et d'être recapitalisée à grands frais par le contribuable français, comme l'a déjà été le Crédit lyonnais, qui avait coûté plus de 1000 F à chaque Français.

A l'encontre de ceux qui s'efforcent de masquer le caractère profondément contradictoire du capitalisme, il faut au contraire rappeler ce qui s'est vraiment passé. Les sub-primes n'ont été qu'une des multiples procédés utilisés par le capitalisme bancaire américain pour relancer artificiellement le marché intérieur (en l'occurrence, celui du logement) en poussant les « classes moyennes » à s'endetter pour compenser la baisse réelle des salaires aux Etats-Unis. On sait en effet que la « croissance » des USA depuis l'ère Reagan (années 80 et suivantes) a massivement profité aux grands privilégiés du système (8% des Américains possèdent la moitié de la richesse du pays) alors que les salaires réels sont inférieurs ou égaux en 2008 à ceux de la fin des années 80.

Dans le monde entier, la surexploitation des salariés a pris un tour effrayant : et ce n'est pas seulement là un résultat de l'avidité des capitalistes, ni même un effet de la contre-révolution qui a détruit le camp socialiste en donnant un avantage mondial au Capital dans sa lutte de classe incessante contre le Travail. La surexploitation est avant tout le résultat de la baisse tendancielle du taux de profit, cette loi du capitalisme décrite par Marx dans Le capital, qui a pour cause l'augmentation incessante du travail mort dans la production des richesses au détriment du travail vivant (pour des raisons qu'il est impossible de détailler ici, le capitaliste est contraint de réduire sans cesse la part de la main d'ouvre dans la production de richesse, alors que la plus-value constitutive du profit capitaliste provient exclusivement du travail humain, ce qui fait qu'elle tend à baisser par rapport à l'ensemble de l'investissement). Dans ces conditions, pour maintenir son taux de profit, le capital surexploite toujours davantage le travailleur en rognant sur le salaire, en augmentant le temps de travail, en diminuant le salaire indirect (retraites, sécu, indemnités chômage, services publics gratuits..). Mais les travailleurs qui gagnent moins en travaillant plus sont forcés de réduire leur consommation : privés de marché intérieur par l'austérité qu'ils imposent aux salariés, tous les Etats capitalistes s'efforcent alors d'exporter sur le marché mondial ; mais celui-ci est vite encombré et la surproduction (à base de sous-consommation) menace. Pour maintenir la consommation à tout prix, il ne reste plus qu'à pousser les salariés à s'endetter. Pour maintenir le taux de profit, il faut spéculer, court-circuiter la production, « trader » à l'échelle planétaire en prenant des risques insensés. Mais tôt ou tard toutes ces manouvres « magiques » sont rappelées à la réalité : celle des richesses effectivement produites, celle de la demande effectivement solvable.

On voit ce que donne l'explosion partielle d'une bulle spéculative (immobilière par ex.) ; que se passera-t-il si un jour l'ensemble des créanciers exigent ensemble le remboursement de l'énorme dette insolvable des USA, dont la monnaie de singe n'est maintenue comme étalon mondial que par les guerres à répétition déclenchées par Washington (on ne réclame pas le paiement de ses dettes au gendarme planétaire.). Que se passera-t-il si la production chinoise, qui s'exporte massivement (l'industrie de montage chinoise n'écoule que 30% sur son marché intérieur), ne trouve plus preneur en raison des mesures protectionnistes prises par un nombre grandissant de pays, plus libéraux en paroles mais protectionnistes en fait (voir les 100 milliards de dollars d'argent public investis par le l'ultra-libéral G.W. Bush dans l'économie privée pour tenter de conjurer la récession !).

En réalité nous sommes à la veille d'énormes crises de surproduction. Sarkozy a beau annoncer qu'il ira « chercher la croissance française avec les dents », on voit mal comment il pourrait extraire la France, dont le surendettement provient à la base de la casse décennale de l'industrie (1) , de l'énorme crise planétaire en gestation. D'autant qu'en se privant de sa monnaie nationale, en remettant cette gestion à la Banque de Francfort (uniquement préoccupée par l'économie allemande, dont le souci premier est l'inflation), en détruisant le secteur public industriel et bancaire, en affaiblissant sciemment le pouvoir d'achat populaire (franchises médicales, blocage du salaire réel des fonctionnaires, destruction des services publics, etc.), le pouvoir maastrichtien s'est volontairement privé de tout moyen réel de développer la production.

Raison de plus pour dénoncer le capitalisme et rappeler aux travailleurs qu'ils ne pourront sécuriser leur emploi et assurer un développement harmonieux à la société qu'en abolissant la propriété capitaliste des moyens de production et d'échange qui est la source de la crise interminable qui mine la société dans le sillage d'un système socio-économique pourrissant et dépassé.

(1) La grande bourgeoisie française s'acharne sur l'industrie depuis la fin des années 70 : sidérurgie, mines, textile, maintenant automobile.

 

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ECONOMIE...P.I.B. et RICHESSES....


Un tract, citant le Conseil d'Orientation des Retraites, affirmait qu' «une augmentation de 0,375% par an de la part du PIB (richesses produites) réservées aux pensions assurerait le financement du retour aux 37,5 années de cotisation pour tous ».

Ainsi le PIB [Produit Intérieur Brut = total des « valeurs ajoutées +TVA...] représenterait les « richesses » produites...dans l'hexagone. [La « valeur ajoutée » est la valeur d'une production-au prix du marché diminuée de la valeur des biens et services marchands que cette production a nécessités (consommations intermédiaires).]

D'abord Denis CLERC -fondateur d' « Alternatives économiques »- remarque que « Dans notre système capitaliste, la production [évaluée par le P.I.B.] ne désigne pas ce qui est utile à l'homme, elle désigne ce qui résulte d'un travail rémunéré. » Ainsi pour ce système économique « seule compte la valeur marchande »...ou d'échange.« Déchiffrer l'économie » Syros 1997 p21. --->Autrement dit, les « richesses » produites ne sont pas forcément utiles...et tout travail n'est pas utile non plus...même bien payé! Mais il faut aller plus loin, constatant l'URGENCE ECOLOGIQUE et l'URGENCE SOCIALE MONDIALE , indissociables. Revenir à la réalité. Ou essayer...Guérir de notre schizophrénie...Hors de toute doctrine... Ces fameuses « richesses » proviennent -il faut le dire- pour une bonne part 1) de la destruction de la planète 2) de l'échange inégal... 1) DESTRUCTION DE LA PLANÈTE...

--->Faut-il rappeler que l'homme ne crée ni matière ni énergie. Il utilise, transforme la matière, avec actuellement énormément d'énergie. Il transforme aussi à petite échelle de la matière en énergie (nucléaire). En utilisant matière et énergie, il fabrique, produit des « utilités » trop souvant inutiles et spoliatrices des « générations futures »...Pas seulement.

--->Faut-il rappeler que la nature n'a aucune valeur économique. [Et je ne réclame pas qu'elle en ait une!] C'est gratuit. [Mais l'économique veut tout évaluer selon ses critères.] On ne paie pas l'oxygène que respirent -beaucoup plus que nous- nos voitures, avions, usines à combustion...,on ne paie pas la photosynthèse, ni la pluie qui arrose nos cultures...On ne paie pas non plus le pétrole: ce qu'on paie là, c'est la mise à disposition: repérage, exploration géologique, forage, extraction, transport, raffinage, distribution, profits au sens large, profits des actionnaires et/ou de l'Etat, mécanisme du marché (raréfaction temporaire-ou définitive!-, conditions géostratégiques, spéculation...) On ne paie pas le pétrole!

--->L'origine de la valeur, c'est le travail, disent les économistes. Ils oublient facilement que le travail, c'est toujours le travail sur la nature avec la nature...transformée (« travail mort »), que ce soit avec la pierre taillée ou avec une usine automatisée...Le travail seul n'existe pas. C'est nature+travail. C'est vrai aussi pour la simple cueillette... [2] ****Le capital provient de l'accumulation du surplus produit par le travail des humains sur la nature, avec la nature. Normalement il appartient donc à tous ceux qui l'ont produit et ils en ont la responsabilité. Il n'y a pas de génération spontanée du capital. Le capital ne se reproduit pas lui-même. Il ne « donne » pas de travail; au contraire il a tendance à en supprimer... Il accapare les gains de productivité -au nom de la concurrence, de la compétitivité et du profit - qui ainsi ne sont pas utilisés pour réduire le labeur humain, pour laisser le temps au plaisir de vivre, le temps de la formation normale du citoyen pour qu'il puisse assurer correctement ses responsabilités sociales, démocratiques...C'est une cause importante du chômage, sinon la principale...

--->Dans le système « valeur ajoutée » (-->PIB) , la nature n'existe pas Ce qui intéresse l'économique, c'est juste ce qui alimente le système productif: les matières premières (nos « approvisionnements », pour la garantie desquels 'on' est prêt à faire la guerre...Afghanistan. Installation récente de l'armée française sur le Golfe Persique) et même d'abord leur prix. A l'autre bout de la chaîne production -->consommation, il y a les déchets -de toutes sortes- que l'économique ignore (voir les manuels d'initiation, même de grandséconomistes comme Paul Samuelson).

L'économie prétend maintenant les « valoriser » (encore de la richesse!) en les brûlant et en produisant de nouvelles substances toxiques -et imprévues- ( richesses?) pour l'homme et la nature ultime réceptacle -qui ne font qu'un, même si l'Humanité n'est pas une espèce comme les autres-. (La « culture » est un prolongement de la« nature » ou la nature est la condition de la culture...,elles ne peuvent être opposées, juste distinguées.) Le système « valeur ajoutée » dévalue le peu qu'il prenne en compte de la nature, rejette la nature...

La part des matières premières diminue dans le prix des produits finis au fur et à mesure que la valeur ajoutée augmente. La hausse actuelle de ces matières premières ne change rien au phénomène fondamental. Et puis le développement du béton, du bitume, etc...lié à la valeur ajoutée rejette bien concrétement la nature, la détruit, dont des terres fertiles... Le système « valeur ajoutée » permet de transformer la destruction de la planète en salaires, impôts et bien sûr profits, alors que la nature constitue la « richesse » (s'il faut employer ce mot) de base, fondamentale, VITALE.>>>Travaillons -plus!- à la détruire...pour « créer des richesses »!!

--->Pour François QUESNAY-(1694/1774), seule la terre est productive. Il avait tort : l'artisanat aussi était (est) producteur de « richesse » ou plutôt d'« utilités ». Mais il avait raison...car sans agriculture pour nourrir les artisans et toute la population, pas d'artisanat et toutes ses « utilités» possibles. C'est toujours vrai aujourd'hui: le paysan, l'agriculteur, l'industriel agricole nourrit l'informaticien...et tous les producteurs d'autre « valeur ajoutée ». Sans agriculture, pas d'artisanat, pas d'industrie, pas de services... Pourtant la part de l'agriculture dans le PIB est faible : son importance fondamentale, VITALE, ne peut pas être reconnue par le système « valeur ajoutée-PIB »...qui est pourtant notre référence majeure. [3] -->C'est au XVIIIème siècle, que « l'économique » est née et a fixé son cadre conceptuel-(et ses « lois naturelles »)- avant même la révolution thermo-industrielle...

-->La « science » économique, élaborée --depuis Quesnay (son « Tableau économique » 1758-et la circulation des richesses- inspiré par la circulation du sang : il était médecin et chirurgien et est passé du corps humain au « corps social ») et Adam Smith-(« la gravitation des prix »..., la mécanique céleste de Newton)-- sur un paradigme mécanique circulaire (cf.Circuits économiques), est incapable de rendre compte de la réalité fondamentale -matérielle et non monétaire- de l'activité économique: transformation d'énergie et de matière d'une forme utilisable en une forme inutilisable, usées, dégradées, dissipées, inutiles, en déchets. Cela ne fait pas partie de ses représentations. Elle ignore les conditions biologiques et physiques de la production/consommation. Il faut toujours refaire le plein de sa bagnole, et extraire toujours du pétrole, même à consommation globale constante. On connait un peu le second principe de la thermodynamique=principe de Carnot(1824)-Clausius(1865), dit de la dégradation de l'énergie (en fait plutôt de la chaleur).

En ouvrant les yeux, en observant les faits, on constate que la matière subit en gros le même sort, celui de la dégradation, de la dissipation en fines particules, de l'usure, en particulier par les frottements, conséquences du mouvement (même les sols s'usent -si l'on n'y prend garde- cela s'appelle l'érosion), mais aussi par oxydation, par rayonnements....Ces phénomènes -plus lents que la dégradation de l'énergie- ne nous obligent pas moins à puiser -à consommation globale constante- dans le sol de nouvelles ressources nonrenouvelables.

Des économistes --même « antilibéraux » tel Michel HUSSON [« Six milliards sur la planète. Sommes nous trop? » p.27: « Le gourou de l'entropie »;pour lui une secte quoi!]-- nient cette réalité et ses implications parce qu'elles ne correspondent pas à leurs croyances économiques. [ Si Karl MARX (1848-1867) a été sensible aux idées de DARWIN (1859) -duquel il a souhaité la caution-, il est passé complètement à côté du débat scientifique énergétique --(chaleur--->mouvement)-- pourtant contemporain pour une part : Sadi CARNOT (1824), CLAPEYRON (1834), James JOULE (1847), William THOMSON=Lord KELVIN (1851), Rudolf CLAUSIUS (1850, et 1865 avec le concept d'ENTROPIE) . (les dates sont celles des publications). ] **Et on peut penser que plus nous disposons d'énergie, plus nous usons de **matière...par plus de mouvements (déplacements, machines...) **transformations, etc. Et il nous faudra plus d'énergie -alors que nous en **aurons moins- pour chercher plus profond des ressources non-renouvelables **moins accessibles...

Les données ci-dessus -fondamentales- ne doivent rien à une secte : tout le monde peut constater les faits de base! Au delà des spéculations, il y aura des problèmes de pénurie de ressources -qui se manifestent déjà- et de graves « problèmes » sociaux. -->Cette conception de l'économie « hors nature » ( cf.:l'agriculture « hors sol ») et hors des limites naturelles -que beaucoup nient!- [4] permet ainsi depuis quelques dizaines d'années à la monnaie -essentiellement moyen d'échange- de ''s'autonomiser'' de plus en plus par rapport à la production -[création de monnaie: abus du crédit par anticipation du revenu-(crédit à la consommation)-, par anticipation de la production-(crédit aux entreprises)]- et si on a connu la « planche à billets », à présent ce sont les déficits généralisés et systématiques...).

Déjà, à la fin des années 50, les banques pouvaient prêter 11 fois les dépôts des clients. Il faut « doper » la « machine » économique. A présent, totalement « émancipée », -prolifique, la monnaie se reproduit elle-même rapidement (taux d'intérêts élevés, profits-des actionnaires-très élevés, produits dérivés et spéculation financière...) L'économie dite financière, spéculative, « virtuelle », c'est 35 fois -ou plus- l'économie dite « réelle », celle qui produit des « biens et des services »... mesurés par le PIB... Dans ces conditions, en aucun cas , elle ne constitue une quelconque « richesse »-comme certains voudraient nous le faire croire- même si elle permet une augmentation de la consommation - ostentatoire , démesurée , néfaste, - et du pouvoir -illégitimes- de ses détenteurs. cf:« COMMENT LES RICHES DETRUISENT LA PLANETE » Hervé KEMPF. Seuil.

La monnaie ''s'autonomise''...comme l'économie -fonction sociale importante ...parmi d'autres et mêlée à d'autres- hypertrophiée- ''s'autonomise'' par rapport à la société -et son environnement bio-physique- qu'elle domine de plus en plus et détruit progressivement , un peu comme un cancer. [J'ai souligné « permet » (cadre conceptuel, structures mentales...), car c'est aussi l'effet de rapports de force, de certains rapports sociaux.] Depuis le début, la science économique serait-elle la science de la domination par la course à l'enrichissement? Dominer la nature, dominer d'autres humains, c'est toujours du registre de la domination... Et la mathématisation, la modélisation de l'économie ne changent rien aux présupposés de base, d'origine, aux dogmes.

L'irrationnel -que l'on reproche justement aux religions...- affecte le discours scientifique en général -la science miracle- et affecte le discours économique -pas forcément le discours direct des économistes, mais en conséquence du leur- . [Ainsi « la croissance » est une bonne fée vénérée: on attend avec impatience« qu'elle traverse l'Atlantique »; ou « elle est tirée » par... un attelage simple (la consommation des ménages ), double (+ l'investissement des entreprises), souvent triple (+les exportations); des salauds la séquestrent: « il faut la libérer » d'autant plus que là elle est française! Lire plutôt « LE DIVIN MARCHÉ » Dany-Robert DUFOUR ; Denoël sept.2007.

Il faut analyser la réalité des « gains de productivité », de la fameuse concurrence, etc... et leurs conséquences écologiques et sociales.... L'économie de la nature maximise les stocks (biomasse), par la photosynthèse, à partir de flux (rayonnement solaire) et le vivant recycle pratiquement tout année après année: seuls arbres et plantes à racines profondes prélèvent éventuellement des minéraux de la roche-mère. ¤¤¤ ET C'EST L'ENSEMBLE DU VIVANT QUI TRANSFORME DE L'ENERGIE - [5] - SOLAIRE EN...CONSCIENCE...réfléchie, ou repliée, ou conscience d'être conscient, ou conscience d'ETRE. Cela mérite le respect...

L'économie humaine actuelle développe les flux jusqu'à la consommation et aux déchets en épuisant les stocks (ressources tirées du sous-sol -non-renouvelables- énergétiques et minérales -fossiles-) Elle ne peut être durable... L'énergie dite « renouvelable », ne l'est en aucun cas. Quand elle est dissipée, c'est irréversible: elle est perdue pour l'utilisation humaine, définitivement. Elle ne sert qu'une fois! On devrait dire « source durable d'énergie » . La géothermie provient 1) de la chaleur originelle de la Terre, -durable...combien de temps? 2)de la chaleur produite par les réactions nucléaires qui ont lieu dans les profondeurs terrestres- durable aussi longtemps que ces réactions dureront.

Toutes les autres énergies dites « renouvelables » sont d'origine solaire, plus la rotation et l'inclinaison de la terre pour les vents, l'attraction universelle pour les marées, dont la pesanteur pour les cours d'eau) et devraient permettre à l'espèce humaine-l'Humanité en quête d' « humanitude »- de vivre quelque 3 milliards d'années...[On peut en douter pour des raisons économiques et politiques.. ] C'est plutôt au niveau de la matière que cela ''coincera'' car si l'énergie des sources durables est importante, nous n'avons -et n'aurons peut-être pas les moyens de l'utiliser, pour accéder aux gisements profonds de minerais...

L'économie humaine commence à recycler. Surtout au niveau « macro »-quelque 40%. Pour le « micro », voir le contenu de nos poubelles... [ chaque fois qu'on jette quelque chose machinalement, posons-nous la double question: est-ce recyclable? Sera-ce recyclé?] et sans doute ce qui est jeté partout, sur les trottoirs comme dans la nature. Mais nous ne pouvons pas tout recycler: la gomme de la bande de roulement des pneus usée sur le bitume, les débris de verre cassé dans les conteneurs pour ...recyclage, la limaille mêlée à l'huile de vidange...Les couvercles -aluminium et papier- de pots de yaourt...sont-ils recyclables? Et toutes les piles-batteries? Et tous les déchets de l'informatique? Et l'acier et le béton des centrales nucléaires quand elles seront démantelées, si possible? Et les « nanoparticules »?

Notre recyclage prolonge -en consommant de l'énergie- la durée de vie utile de la matière...qui deviendra en définitive -avec le temps, après plusieurs utilisations- inutilisable, usée, dissipée en fines particules, dégradée. Combien de temps durent nos « richesses »? Que sont devenues nos richesses d'il y a 30 ou 50 ans? Elles n'existent plus, pour la plupart! (Restent barrages des années 50-mal entretenus-; seules les centrales nucléaires des années 70-80 dureront longtemps -mêmes inactives; restent aussi la plupart des bâtiments; presque toutes les usines ont disparu, de même que tous les objets d'utilisation courante dont frigos, machines à laver, télé, meubles, sans parler des vêtements...)

Pas même la monnaie, pièces et billets qui les représentaient à l'époque usés, inutilisables également. Il doit juste rester dans des archives des jeux d'écritures, des statistiques... **Dans la comptabilité nationale, PIB moins amortissement=PIN-Produit Intérieur Net. Net tement moins utilisé! Apparemment, cet amortissement ne prend en compte que l'usure..., l'obsolescence des seuls biens de [6] production »: machines, usines, mines...Le reste n'est pas déduit de notre richesse-PIB. Cet indicateur n'a qu'un intérêt comptable, sur une année:

« production=revenus »,en gros. (Les revenus qui ne viennent pas directement de la production -spéculatifs et financiers-, illégitimes, en seraient donc exclus...?). Il ne devrait pas être utilisé comme mesure d'un quelconque progrès, car la production ainsi mesurée n'est pas forcément utile (cf. Denis CLERC), et son coût social et son coût environnemental-non économique- ne sont pas pris en compte. Un PIB « vert » ne vaut pas mieux: c'est toujours le PIB... Précisions: Dans le PIB, on distingue le PIB « marchand » (somme de V.A.+TVA...) qui représenterait la « richesse produite » et le PIB « non marchand » (Administration, Justice, Education Nationale...) qui est apprécié comme un coût, comme une charge (salaires, bâtiments...). Ainsi selon ces conventions , produire des trucs inutiles, polluants, qui consomment beaucoup d'énergie, non recyclables...serait une « création de richesse » , et l'Instruction, l'Education, la Formation des Jeunes ...ne le seraient pas!

L' « Indicateur de Progrès Qualitatif » proposé par Jean-Marie HARRIBEY ( L' ECONOMIE ECONOME p270 L'Harmattan 1997-Résumé de sa thèse de doctorat sciences éco. soutenue en sept.1996; directeur choisi Serge LATOUCHE ) est indépendant du PIB mais il est exclusivement « anthropocentrique »...Là non plus, « la nature » n'existe pas. --->>>Un indicateur fondamental mais ...incomplet est l'EMPREINTE ECOLOGIQUE, plus un indicateur de biodiversité...en baisse.... Ils doivent servir de base pour fixer le revenu maximum, avant l'utilité sociale. Ensuiteéventuellement les « gains de productivité », le niveau des connaissances... Pas besoin de produire de plus en plus pour PARTAGER et PERMETTRE A TOUTE L'HUMANITE DE POURSUIVRE SA ROUTE BIOLOGIQUE ET CULTURELLE.

-->>L'« enrichissement perpétuel » n'est pas plus possible que le « mouvement perpétuel ».>>>Pour résoudre la question écologique, la plupart des économistes proposent d' « internaliser les externalités », c'est à dire d'évaluer en termes monétaires les coûts des dégâts, ou les coûts de « réparation », et de les intégrer dans le modèle économique global... (Combien vaut une espèce qui disparaît?) Mais les dégâts sont planétaires. Ces économistes prétendent ainsi réduire toute la « biosphère », toute la planète, à des concepts issus de la « sphère économique » qui est et ne peut-être qu'un sous-produit de la « biosphère ». (L'activité économique -même envahissante- n'est qu'une partie de l'activité humaine, l'espèce humaine n'est qu'un élément de la biosphère.) La sphère économique veut, peut ainsi « phagocyter » toute la bioshère. On constate là la prétention dominatrice de ces économistes... Concernant les ressources minérales non-renouvelables, une approche « rassurante » est proposée : capital naturel + capital « artificiel » = capital total. L'activité économique diminue le premier, mais augmente le second : le total serait identique. Il n'en est rien : de l'énergie d'origine fossile a été et est consommée et de la matière « perdue », usée, dissipée, inutilisable...

On épuise « le capital »...naturel et artificiel. 2) L'ECHANGE INEGAL ...autre aspect de la valeur ajoutée. [7] Certes l'échange inégal est généralement présenté comme l'échange d'une production ayant nécessité beaucoup d'heures de travail à bas prix contre une autre production ayant nécessité peu d'heures de travail à prix élevé.

-->Mais il a une autre traduction: Lorsque l'échange se fait entre secteur économique, région ou pays à faible valeur ajoutée (matières premières agricoles ou minérales, produits peu ou pas transformés...) et secteur, région ou pays à forte valeur ajoutée (produits industriels de plus en plus sophistiqués), il se fait au détriment des premiers. C'est une raison pour laquelle la recherche-développement -R.D.- innove en mettant sur le marché des produits à toujours plus de valeur ajoutée (salaires plus élevés , profits très élevés, accumulation forte). **L'exploitation n'est pas seulement dans l'opposition profits contre **salaires, capital contre travail. Un exemple ancien et classique: l'Angleterre importait le coton indien, le transformait et produisait des vêtements -grâce à des filatures et métiers à tisser actionnés par des chutes ou courant d'eau -« écologique!» le début du capitalisme industriel avant même la machine à vapeur- et les vendaient aux Indiens : ainsi commença l'appauvrissement de l'Inde et son « sousdéveloppement», alors qu'elle était un pays prospère, presque autant que l'Angleterre.

C'est la raison pour laquelle -plus tard- GHANDHI filait, filait: symbole et condition d'autonomie et d'indépendance. Cette exploitation, comme l'exploitation des paysans anglais chassés de leurs terres -« l'expropriation originelle »- et l'exploitation des colonies américaines, favorisa le fameux « décollage », et l'ACCUMULATION « féroce » qui lui est liée, et occultée la plupart du temps. Certes il y eut aussi des innovations agricoles importantes-du XVII au XIXème siècles-qui ont permis à ce secteur-malgré une augmentation notoire de la population-de dégager des surplus consacrés à l'industrie textile puis sidérurgique, entraînant la révolution industrielle, puis thermo-industrielle avec le feu de la machine à vapeur.

Ensuite l'agriculture européenne a stagné et ce sont les productions des empires coloniaux qui ont fourni le surplus et qui ont permis au processus industriel de s'accélérer et de s'affirmer. S'il n'y a plus de tels empires coloniaux, les rapports de domination persistentsous d'autres formes: « concurrence libre et non faussée »- le « dur commerce »- et s'aggravent dans la mondialisation, pour que continue l'ACCUMULATION DU CAPITAL technico-industriel (y compris militaire) et financier et la croissance/concentration DU POUVOIR qui lui est lié.

--> Que l'accumulation soit privée ou publique, elle provient de l'EXPLOITATION et de la nature et du travail. Voir les dégâts du « socialisme réel »-beurk!- ou plutôt « le communisme soviétique ». Certes après plusieurs générations sacrifiées, les populations russes -qui n'étaient pas en Sibérie- bénéficiaient d'un revenu sans doute modeste mais sécurisé et de« services publics » efficaces: éducation, santé...Les rapports économiques avec les « démocraties populaires » étaient basés sur l'échange inégal, sur [8] l'exploitation. La Russie fixait les prix. Vers la fin des années 50, KHROUCHTCHEV voulait montrer la supériorité du« socialisme » sur le capitalisme et le battre sur son propre terrain!!?? En exploitant le peuple et en détruisant la nature! Ce soi-disant « socialisme »-- irréel-- n'a pas empêché la « nomenklatura » -pouvoir et privilèges-... qui s'est vite reconvertie « capitaliste ». L'échec et le désastre écologique trouvent leurs origines dans certains aspects de la théorie de MARX -pas dans ses analyses de base de l'époque- .

La mise en oeuvre de la théorie par certains -Lénine, Staline-, l'hostilité ambiante, la fascination du pouvoir...totalitaire...pour le bien du peuple, etc...ont fait le reste. Des auteurs ont opposé le CENTRE (pays industrialisés) et la PERIPHERIE ( « le Tiers-Monde »), le CENTRE s'enrichissant au détriment de la PERIPHERIE.

Les pays industrialisés le sont restés -même s'il y a certaines délocalisations- et sont toujours plus riches...soi-disant. ( Il y a eu un « recul » économique en Russie et dans les anciennes colonies soviétiques: la consommation globale d'énergie, de matières premières, les émissions de CO2 ont baissé...). Centre et périphérie existent toujours dans la mondialisation, mais des nouveaux « centres » -des îlots, des pôles d'accumulation- sont apparus dans des pays dits « émergents » (de quoi?: des limbes du « sousdéveloppement »!). Ce qui satisfait les Etats et les économistes: les indicateurs « macro » se portent bien: production industrielle, PIB et son taux de croissance, exportations....Même le PIB par habitant augmente.

Une classe moyenne se constitue et consomme selon notre modèle...Des multinationales. Tout cela camoufle la paupérisation d'une partie de la population : la misère remplace la pauvreté...camoufle aussi la stérilisation importante de sols qui sont perdus pour les cultures vivrières alors que la population augmente...De très nombreux paysans sont chassés de leurs terres : le « développement » confondu avec l'industrialisation systématique...l'accumulation... Il est plus que vraisemblable que cette paupérisation gagnera plus tard les couches aujourd'hui un peu plus riches de la population, etc... Accumulation, concurrence, course aux armements obligent. La mondialisation -le marché mondialisé qui ne peut que condamner les « générations futures »- ne peut être « humanisée »; c'est une aberration écologique et démocratique, un gaspillage organisé de ressources nonrenouvelables au moins énergétiques -et on parle de « développement durable »- ; c'est aussi « l'accumulation compétitive », la guerre économique généralisée et l'exploitation-domination organisées au niveau planétaire. Les « multinationales » ne sont pas l'expression de la démocratie...

Revenons à l'Inde. A l'époque coloniale l'exploitation se réalisait au profit d'une accumulation externe (« décollage » de l'Angleterre). Mais l'occupation anglaise n'a pas empêché certaines familles de s'enrichir, comme TATA depuis 1870: actuellement dans les principaux secteurs de l'industrie et des services (acier, énergie, moteurs, chimie, automobiles, communications et autres services) A présent, l'accumulation est interne (et externe par ses multinationales). Mais il faudrait tenir compte aussi des investissements étrangers en Inde et des bénéfices « rapatriés », du service de la dette....

--->Plusieurs milliers de suicides de paysans par an, des millions de paysans sans terre, quelque 350 millions d' Indiens pauvres souffrant de mal- [9] -nutrition chronique, quelque 40% d'analphabètes...., l'explosion des inégalités..., dégradation des sols...L'INDE est toujours un pays « sousdéveloppé » et le restera sans doute...Malgré -ou à cause de- son taux de croissance élevé. La « croissance » [du PIB] enrichit d'abord les riches (demande solvable) et entraine la croissance des inégalités. Pour qu'il y ait une petite amélioration de la condition des pauvres, il faudrait -théoriquementune croissance « forte et durable » ...Ce qui entraîne jusqu'à présent une croissance forte de la consommation d'énergie et de matière et de la production de déchets et pollutions durables....Insoutenable écologiquement...et --en conséquence-- socialement....En fait, le processus appauvrit une partie de la population... Les 53 milliardaires indiens possèdent 30% du PIB de leur pays: un record! Et beaucoup de riches vivent dans des zones protégées par des barbelés,etc... La « croissance », c'est d'abord la croissance du capital et de son pouvoir.>>>

« On a beaucoup glosé sur l'exploitation de l'homme par l'homme. Mais il y a une autre catégorie d'humains qui est apparue: c'est l'homme inexploitable, car personne n'a intérêt à l'embaucher». Cette phrase citée de mémoire, lue aux environs de 1970, m'a fait frémir. [En fait, ces humains exclus du système sont exploités tout de même, car ils n'ont plus de terres, ni d'autres possibilités de travailler, à part sur les montagnes d'ordures]. Cela concernait le « Tiers-Monde », où les premiers bidonvilles étaient apparus quelque 15 ou 20 ans auparavant. C'étaient déjà les effets du développement économique, à l'initiative, au bénéfice, sur le modèle du Centre, les pays industrialisés. Depuis ce phénomène d'exclusion a gagné le Centre même: chômage de masse, appauvrissement d'une partie importante et croissante de la population, voitures, tentes, cabanes pour tout logement -été comme hiver- en ville et alentour (bois, bosquets...)... Et il progressera si...

3) EN GUISE DE CONCLUSION:
« On » préfère fabriquer des trucs très sophistiqués à forte valeur ajoutée (« enrichissement », « développement »), mais on n'enraye pas -on sait faire- les processus de désertification et de détérioration des sols plus ou moins répartis sur tous les continents: valeur ajoutée faible ou nulle. Alors les sols cultivables et cultivés diminuent. Et cela conduit et conduira encore plus d'humains à la malnutrition, à la disette et à la famine. Cela n'affectera pas la « croissance » -au moins pendant un premier temps- : l'humanité survivante se sera « enrichie »...! Les « agro-carburants » ont et auront le même résultat : réduire les surfaces nourricières, expulsion des paysans pour ces cultures industrielles (ex.:palmier à huile) pour que les « riches » puissent rouler en voiture, prendre l'avion...le plus longtemps possible. Ce qu'on a appelé « Le Progrès ». Sans oublier le transport routier... « Rouler ou manger »

Mais ce ne sont pas les mêmes qui sont concernés par l'un ou l'autre terme de l'alternative! Certains emploient « nécro-carburants » avec justesse. Une population qui s'enrichit a tendance à consommer de la viande ou plus de viande, ce qui réclame 5 à 10 fois plus de surfaces cultivables ou de prairies fourragères...au détriment de forêts ou... de l'alimentation [10] d'autres humains. Les surfaces agricoles diminuent....En France, « gagner son pain-ou sa croûte » est devenu «Défendre son beefsteak »! A propos du Progrès, quelqu'un a pu écrire il y a quelque 35 ans qu'on ne pouvait appeler « Progrès » que ce qui était généralisable à l'ensemble de l'humanité présente et future: définitivement acquis pour elle. Ce qui se fait au bénéfice d'une minorité sur la planète, souvent au détriment de la majorité et des générations futures, ne peut être Le Progrès. IL N'Y A DE PROGRÈS QUE DE TOUTE L'HUMANITE.

>>L'accumulation spolie, dépouille les populations et du surplus >>qu'elles produisent et du pouvoir de décider de l'importance de ce >>surplus et de son utilisation, ce qui détermine la production >>ultérieure. LA DEMOCRATIE véritable, achevée...pourrait être la fin de cette exploitation-dépossession.Un système économique fondé sur l'égoïsme supposé de chacun d'une part et d'autre part sur l'asservissement par le travail, la pub., la propagande...etc, s'oppose au processus de civilisation, au progrès humain. Il est encore temps d'en imaginer un autre! Cette accumulation « perpétuelle » repose sur un gaspillage énorme, en particulier l'obsolescence organisée le plus souvent pour la course à la productivité et la concurrence, au pouvoir.

C'est bien là une destruction du travail humain ancien, du « travail mort », et un gaspillage énergétique et matériel grave. Cf: la fameuse « destruction créatrice » reprise par SCHUMPETER et son « ouragan perpétuel »...qui en fait ne pourra pas être perpétuel.

Dans cette seconde expression, la notion de création a disparu : Que « crée » un ouragan? sinon des dégâts (de « dégaster » = dévaster). ________________________________ ILLUSOIRE D'ENVISAGER L'AVENIR -et les retraites- A PARTIR DU PIB.

Il est primordial d'avoir une conscience aussi vaste et juste que possible des choses....D'abord comprendre, hors de toute doctrine.

Approche plurielle nécessaire. Se libérer des croyances... D'ailleurs « marxisme » et « libéralisme » ont des points communs. On ne peut pas être « anti-capitaliste », si on tient une partie du discours dominant, si on n'a pas « NETTOYE SON IMAGINAIRE» de l'idéologie dominante, et si on n'a pas de piste pour des alternatives. Contrer réellement le discours dominant présenté comme « scientifique », et trop souvent repris par la « gauche »... Lutter contre tel ou tel symptôme ne guérit pas de la maladie. Le problème est que le mot d'ordre est: « Ne pensez pas. Dépensez. » Et travaillez plus! Toutes discussions, précisions...sont les bienvenues. Ce texte est assez abrupt. Même confus ici et là. Il peut y avoir quelques erreurs . Merci de les signaler.

LUCE Roger 10/04/2008 01 46 80 51 69 roger.luce@club-internet.fr
Au delà de la « marchandisation » du monde: sa « déchettisation »...!

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