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Coordination Communiste de Haute-Savoie

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Pôle de Renaissance Communiste en France

 

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Directeur politique

Laurent NARDI

ÉDITO

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l'ABSTENTION SANCTION contre l'Europe de Sarko-MEDEF !

Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste en France

26 mai 2009

Elections du « parlement » supranational :

Le PRCF félicite les citoyens français et les travailleurs

qui font majoritairement le choix citoyen de

l'ABSTENTION SANCTION

contre l'Europe de Sarko-MEDEF !

Pas un jour sans que la machine propagandiste du pouvoir, hiérarchie de l'Education « nationale » incluse, ne tente de culpabiliser les électeurs qui annoncent qu'ils s'abstiendront aux élections du « parlement » supranational. Pour l'UMPS et ses « politologues » bien-pensants, l'abstention-sanction populaire massive paraît un profond mystère : elle est au contraire une évidence citoyenne pour qui réfléchit sans préjugés.

Rappelons ces évidences aux « cerveaux d'élite » des états-majors politiques et syndicaux euro-formatés :

-en France le vote n'est pas obligatoire, l'abstention est licite ; il est donc scandaleux que tous les moyens d'Etat soient mobilisés pour stigmatiser la MAJORITE des citoyens qui comptent s'abstenir  : il est encore plus anormal que les organisations qui, comme le PRCF, prônent l' abstention citoyenne soient en permanence ignorés des médias. D'autant plus que le vote blanc et nul n'étant pas compté chez nous comme vote exprimé, il n'y a pas d'autre moyen que l'abstention pour signifier l'OPPOSITION CITOYENNE à la « construction européenne ».

- le scrutin actuel intervient après que le vote Non des citoyens français (mai 2005), néerlandais et irlandais a été violé par Sarkozy, par les députés UMP-PS-UDF, ainsi que par l'euro-parlement qui a aussi piétiné les Non néerlandais et irlandais (Bruxelles veut faire revoter l'Irlande jusqu'à ce qu'elle dise oui !) : en effet les eurodéputés donneurs de leçons civiques ont validé le Traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne, qui étend tous les dispositifs supranationaux et néo-libéraux qu'ont majoritairement rejetés les peuples d'Europe qui ont pu s'exprimer par référendum.

-l es travailleurs, les citoyens ne s'abstiendront pas parce qu'ils « méconnaissent l'importance de l'Europe dans la vie quotidienne » (l'euroformatage des euro-sujets commence à l'école primaire !), mais parce que très consciemment, ils REJETTENT cette « construction européenne » qui depuis cinquante ans,

a) détruit les acquis sociaux en imposant la réduction des dépenses publiques sociales (retraites, Sécu) alors qu'elle bénit les milliards d'euros publics donnés sans contrôle aucun aux banques et au grand patronat ;

b) réduit a rien les souverainetés nationales et fait des parlements nationaux des machines à transposer aveuglément les « directives européennes » adoptées sans contrôle au niveau supranational ;

c) privilégie outrancièrement les capitalistes aux dépens des salariés, des artisans-pêcheurs et des paysans (casse du droit du travail, police des salaires au nom de l' « euro fort », abandon de la « préférence communautaire » agricole, etc.),

d) favorise les délocalisations industrielles internes et externes et interdit de protéger et de nationaliser les industries nationales stratégiques en déclassant massivement les ouvriers, techniciens, ingénieurs, chercheurs, de notre pays, qu'ils soient français ou immigrés ;

e) aligne notre pays et tout le sous-continent SUR l'OTAN et sur les aventures guerrières de l'impérialisme US (Yougoslavie !),

f) dissout la République française une et indivisible , ses communes et ses départements en promouvant l'euro-régionalisation des territoires et leur mise en concurrence,

g) casse les libertés démocratiques, aggrave le flicage pan-européen des populations, met en place une « armée européenne » destinée à combattre les mouvements populaires et persécute les immigrés « non européens »,

h) détruit la laïcité républicaine (séparation de l'Eglise et des Etats, loi de 1905) au nom du « dialogue institutionnel avec les religions » qui privilégie les autorités ultra-réactionnaires du Vatican ;

i) désosse les services publics « à la française » privatisés et asphyxiés au nom des « critères de Maastricht » et de la monnaie unique ; derrière les 34 000 suppressions d'emplois de profs et d'infirmières par an, il n'y pas que Sarko, il y a l'euro fort cher aux spéculateurs !

j) strangule sournoisement les langues nationales en privilégiant outrancièrement le « tout-anglais » , en marginalisant l'usage du français dans les institutions européennes et en interdisant, avec la complicité du pouvoir UMP, de protéger les langues nationales ;

k) impose la pensée, la politique et l'économie uniques à travers l'article totalitaire du Traité de Maastricht, repris par tous les traités postérieurs, qui fait de l'U.E. une « économie de marché ouverte sur le monde », ce qui «  sanctuarise » le capitalisme et interdit toute politique nationale orientée vers le progrès social, vers la ré-industrialisation de nos pays et vers la réduction du chômage de masse.

l) Loin d'apporter prospérité et liberté aux ex-pays socialistes de l'est, l'UE y a détruit tous les acquis du socialisme, les a soumis aux diktats du FMI, de l'OMC et de l'OTAN, et a fait d'eux des réserves de main-d'œuvre à bas coût utilisées comme une masse de manœuvre pour abaisser les salaires de Dublin à Athènes .

m) En fait de démocratie, l'extrême droite remonte partout en Europe pendant que la droite, les néo-fascistes et certains « socialistes » rêvent d'instaurer une chasse aux sorcières européennes (adoption par l'euro-parlement de textes criminalisant l'URSS de Stalingrad à l'égal des nazis : une répression géante contre les militants communistes et anticapitalistes se prépare dans le silence complice des Wurtz, Mélenchon et du NPA).

Face à la nouvelle PRISON DES PEUPLES impérialiste, ultra-capitaliste, antidémocratique et cléricale qu'est l'UE, les travailleurs d'Europe qui choisissent l'abstention sont plus intelligents que leurs « élites » et que leurs prétendus « défenseurs » de la l'euro-gauche et de l'extrême-gauche caviar.

Plus subtils que l'UMPS, qui continue de présenter comme un « rêve » une construction européenne que les salariés jetés à la rue et dont beaucoup ne se nourrissent plus correctement, vivent comme un CAUCHEMAR !

Plus avisés que la « gauche radicale » établie qui, de Mélenchon au NPA en passant par l'eurocommuniste Wurtz continue son boniment sur l'« Europe sociale » comme si l'on pouvait « moraliser » le IV ème Reich européen en formation, un Empire aussi dangereux pour la paix mondiale que l'Empire US dont l'UE est à la fois vassale et rivale dans la lutte que se livrent les monopoles capitalistes pour la domination mondiale.

Les travailleurs abstentionnistes sont également plus avisés que ceux qui, en votant Mélenchon le 7, croiront voter communiste alors que Mélenchon et la direction mutante du PCF tireront prétexte de chaque voix portée sur le  Front de gauche pour liquider le PC lui substituer un  Parti de Gauche à l'allemande, future bouée de secours pour la social-démocratie en difficultés.

En réalité, si la France républicaine ne veut pas y laisser sa peau, elle doit sortir de l'euro-broyeur pour reprendre la route du progrès social, reconstruire son économie productive, sauver les acquis du CNR mis à mal par Euro-Sarko, nouer de nouveaux traités progressistes internationaux analogues à l'ALBA qui lie les pays latino-américains.

Non l'abstention-sanction n'a rien à voir avec le slogan anarchiste « élections piège à cons » qui invite à mépriser le suffrage universel. Tout au contraire, l'abstention citoyenne est la seule attitude digne face au viol du Non exprimé par le Suffrage universel des Français en mai 2005 et aussitôt piétiné par Sarko-Barroso. Faire respecter la souveraineté du peuple français et des 22 peuples qu'on a refusé de consulter par référendum sur les traités, c'est refuser de valider par son vote ce parlement supranational croupion dont le seul rôle est d'enduire de vernis démocratique l'euro-casse de notre pays au nom d'une intégration européenne qui désintègre l'héritage de 1789, 1905 et 1945. Au contraire, aller voter le 7 juin, c'est involontairement valider la disparition de la France et valider le cadre supranational. D'ailleurs, l'Elysée n'avoue-t-il pas crûment sur son site internet que son seul adversaire à ces élections sera l'abstention !

Alors, pour sanctionner d'un coup la Trinité Sarko-Parisot-Barroso, pour couper avec l'illusion de l'Europe sociale et construire la lutte « tous ensemble en même temps », ABSTENTION SANCTION MASSIVE ! C'est à quoi invite le PRCF dont la campagne nationale de tractage et d'affichage reçoit le meilleur écho chez les ouvriers, les agents de la fonction publique, les paysans et dans la jeunesse.

Face au déni démocratique des sarko-média, le PRCF propose d'ailleurs aux organisations communistes et républicaines qui appellent à l'abstention citoyenne, d'exiger ensemble du Conseil supérieur de l'Audiovisuel, qu'il fasse enfin son devoir en donnant la parole, dans leur diversité, aux partisans de l'abstention-sanction citoyenne !

Léon Landini,

Jean-Pierre Hemmen,

Georges Gastaud,

respectivement présidents

et secrétaire national du PRCF.

 

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REFUSONS L'AMALGAME

STALINE ÉGALE HITLER

Déclaration de Georges Gastaud,

militant de la Renaissance communiste.

 

A propos de l'émission d'Arte mettant

sur le même plan l'URSS et le Troisième Reich

 

LES VRAIS DEMOCRATES DOIVENT REJETER CET AMALGAME ODIEUX QUI VISE A CRIMINALISER LES IDEES REVOLUTIONNAIRES TOUT EN BANALISANT LES NAZIS.

 

Poursuivant avec acharnement sa besogne de conditionnement anticommuniste, Arte diffuse ce 8 avril une émission intitulée  Hitler-Staline, la diagonale de la haine . A nouveau, on va donc nous présenter Staline comme aussi, sinon plus fou et plus criminel que Hitler, et on va renvoyer dos-à-dos l'URSS et le Troisième Reich, la lutte prolétarienne pour le communisme et la violence ultra-réactionnaire du nazisme.

Cette campagne n'a rien d'innocent : l'Union européenne, au culte de laquelle Arte se voue depuis sa création, a entrepris depuis 2005 de criminaliser le communisme passé, présent et à venir, comme en témoignent la motion alors adoptée par le Conseil de l'Europe qui voulait lancer la chasse aux sorcières dans toute l'Europe ; l'ex-commissaire européen Frattini ne proposait-il pas alors d'interdire les emblèmes du communisme sur tout le territoire de l'UE ?

Pire, certains eurodéputés, parmi lesquels le fascisant Gollnisch, le « vert » Cohn-Bendit et le « socialiste » Peillon, défendent ensemble un projet de loi tendant à faire du 23 août de chaque année une journée européenne de condamnation de l'URSS en prétextant de la signature à cette date du Pacte de non-agression germano-soviétique (rappelons que l'URSS n'a signé ce pacte défensif que contrainte et forcée, après que les « démocraties occidentales » eurent refusé l'alliance anti-hitlérienne proposée par Moscou et que, lors des accords de Munich de 1938, Chamberlain et Daladier eurent donné le feu vert à Hitler pour attaquer à l'est : ces accords permirent le dépeçage de la Tchécoslovaquie, ouvrirent à Hitler la voie de l'invasion de la Pologne.

Ils se traduisirent aussi par la « drôle de guerre » qui laissa les armées franco-anglaises l'arme au pied pendant près d'un an face aux maigres armées allemandes disposées sur le Rhin. Le but annoncé de Hitler dans « Mein Kampf » étant de se ruer sur l'URSS, les Soviets tentèrent par cette manouvre de gagner du temps et surtout, de diviser les forces impérialistes plus antisoviétiques les unes que les autres ; Moscou ne voulait pas avoir à combattre à la fois l'Allemagne, le Japon. et les Etats occidentaux qui, par haine de classe, poussaient Hitler à se tourner contre l'URSS.).

C'est pourquoi les travailleurs, la jeunesse et les intellectuels démocrates doivent refuser ce martelage idéologique dont le but réel est d' amorcer en France la campagne anticommuniste mondiale qui ne manquera pas de déferler sur le monde le 9 novembre 2009 à l'occasion du 20 ème anniversaire de l'ouverture de la frontière berlinoise de la RDA.

Le but de l'amalgame Staline=Hitler à base de négationnisme antisoviétique est de criminaliser le communisme et de résistance au capitalisme et à l'UE ; il est de réhabiliter le fascisme et l'extrême droite, déjà associée à plusieurs gouvernements européens ; il est de préparer idéologiquement la répression continentale contre les communistes restés fidèles à l'idéal révolutionnaire de Marx et de Lénine, cela dans le but de priver les travailleurs licenciés et précarisés par le capital de perspectives révolutionnaires.

Mais malgré son apparence d'offensive généralisée contre le communisme, le harcèlement antisoviétique actuel, vingt ans après la chute du camp socialiste, montre surtout la fébrilité du système capitaliste et des forces maastrichtiennes . Celles-ci s'inquiètent à juste titre car des millions de prolétaires de l'Est et de l'Ouest constatent que la « construction européenne » érigée sur les ruines du camp socialiste et que la re-mondialisation du capitalisme résultant de la contre-révolution des années 87/91 n'a apporté qu'exploitation, misère, précarité, destruction des libertés, casse de l'emploi, re-colonisation de fait des peuples de l'est et du Sud, menaces accrues sur la paix mondiale avec l'extension permanente de l'alliance agressive de l'OTAN.

On peut certes critiquer Staline, comme l'a fait publiquement Lénine en 1924, et le débat sérieux, objectif et de bonne foi entre progressistes est toujours le bien venu sur le bilan réel de l'URSS à l'époque de Staline ou après sa mort ; c'est même le devoir des communistes et des démocrates que de réfléchir ensemble de façon critique, sur la base des principes du socialisme et du progressisme, sur les aspects positifs et négatifs des processus révolutionnaires du passé. Avec le soutien de leur organisation, des militants du PRCF ont d'ailleurs entrepris ce travail de critique marxiste et constructive dans de nombreuses publications ignorées des médias.

Pour autant, les vrais communistes ne hurleront jamais avec les loups de l'antisoviétisme comme le font les dirigeants du PCF ou du NPA qui rivalisent d'antisoviétisme, quitte à fournir à la réaction les armes qui lui permettront demain de réprimer l 'ensemble de ses opposants, non communistes inclus.

C'est pourquoi, sans s'aveugler sur les contradictions et les déviations qui ont pu à tel ou tel moment affecter la construction du socialisme en URSS ou ailleurs, le PRCF n'oublie pas dans quelles conditions la 1 ère expérience historique de socialisme a dû se construire sous la menace permanente de l'impérialisme, obsédé pour des raisons de classe et non pour des motifs humanistes, à faire échec par tous les moyens, y compris la menace croissante de guerre nucléaire, à l'épanouissement d'une société libérée de l'exploitation capitaliste.

D'autre part, et sans s'aveugler sur les répressions qui, dans les conditions de la montée du fascisme, puis de la guerre froide, frappèrent non seulement des agents ennemis acharnés du socialisme, mais aussi hélas des communistes sincères, les progressistes doivent rejeter catégoriquement la diabolisation de l'URSS, y compris à l'époque de Staline.

Alors que la crise capitaliste ravageait le monde « libre », le socialisme établissait le plein emploi, développait l'industrie, donnait la terre au paysan et l'usine à l'ouvrier, impulsait l'enseignement, la recherche, la technique et la culture, instituait les soins médicaux gratuits et le logement bon marché pour tous, transformait le pays arriéré des tsars en grande puissance économique de premier plan et en point d'appui solide pour tous les antifascistes et pour les anticolonialistes du monde.

Le capitalisme a si peu de leçons à donner au socialisme soviétique qu'à la même époque, sous la forme du nazi-fascisme, il détruisait les libertés, liquidait le mouvement syndical, persécutait la culture humaniste et institutionnalisait le génocide raciste, lançant la seconde guerre mondiale quelques années seulement après avoir provoqué la tuerie impérialiste de 14/18 contre laquelle s'était faite la Révolution socialiste d'Octobre.

L'amalgame Hitler=Staline est d'autant plus odieux que, tandis que le Comité des forges, ancêtre de l'UIMM, déclarait « plutôt Hitler que le Front populaire » puis collaborait cyniquement avec l'occupant, c'est l'héroïque peuple soviétique dirigé par le PCUS avec Staline à sa tête, c'est l'armée rouge ouvrière et paysanne, qui ont stoppé les « invincibles » hordes nazies à Leningrad, Koursk et Stalingrad.

Tout cela s'est fait alors que les bourgeoisies allemande et française, dont les héritiers non repentis osent faire la leçon aux communistes sur Arte , se roulaient dans la fange nazie et vichyste. Pendant ce temps, 25 millions de morts soviétiques dont d'innombrables victimes civiles génocidées par la Wehrmacht et ses Einsatzgruppen tombaient pour libérer le monde du plus grand danger qu'il ait jamais couru !

De Gaulle avait bien raison de déclarer en 1965 lors de sa visite d'Etat à Moscou : «  les Français savent que l'URSS a joué le premier rôle dans leur Libération  ». En France, c'est le PCF, notamment par le biais des FTP et des FTP-MOI, qui a versé le prix du sang le plus élevé et conduit l'essentiel de la lutte armée anti-nazie.

Ce n'est pas pour rien qu'en 1945 le prestige de l'URSS était immense partout, que le PCF recueillait 29% des voix en France, et que les ministres PCF du Général De Gaulle, les Thorez, Croizat, Paul, Grenier, Tillon, Billoux, Wallon, Joliot-Curie, mettaient en place les conquêtes sociales (Sécu, statuts, retraites, conventions collectives, nationalisations, plan, comités d'entreprise, loi sur la jeunesse, plan Langevin-Wallon sur l'école, CNRS, CEA) que Sarko et l'UE détruisent aujourd'hui en exploitant au profit du MEDEF la disparition de l'URSS et les reniements du PC « mutant ».

Enfin nous mettons au défi les « historiens » qui criminalisent le « socialisme réel », de sonder sur une large échelle les habitants des pays de l'Est « décommunisés » et annexés par l'OTAN et par l'UE  : car une forte MAJORITE d'entre eux REGRETTE le socialisme et ses acquis bien réels , non parce que la « nostalgie » l'aveuglerait sur les défauts des premières expériences socialistes de l'histoire, mais parce que, EXPERIENCE FAITE, les travailleurs de l'Est peuvent par eux-mêmes voir que le socialisme, même avec ses défauts passés qu'il faut identifier et dépasser, est humainement supérieur au capitalisme, qui étale d'autant sa nocivité qu'il dispose actuellement d'une hégémonie quasi-totale sur la planète .

Plus que jamais le capitalisme est porteur de régression, de fascisation et d'exterminisme (Irak, Palestine.), comme le montre l'étranglement des libertés et de la souveraineté nationale dans notre pays.

Plus que jamais l'anticommunisme et l'antisoviétisme sont des armes de destruction massive contre les libertés de tous et à pousser en avant les fascistes.

Plus que jamais le PRCF invite les anticapitalistes, les républicains, les progressistes, les militants du mouvement ouvrier et étudiant, à combattre la criminalisation du communisme qui vise, comme en 33, l'ensemble des forces de progrès .

Oui, l'avenir est au socialisme du 21 ème siècle qui tirera avec esprit critique, mais sans auto-flagellation, les leçons de l'expérience socialiste issue d'Octobre 17 pour ouvrir une nouvelle ère de fraternité à toute l'humanité.

Signez la pétition du FLASH

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C'est la Guadeloupe et pas Chérèque qui montre la voie victorieuse du combat de classe !

Après l'immense succès du 19 mars, construisons la contre-offensive des travailleurs, de la jeunesse et du peuple de France !

Le 19 mars, soutenu par 80 % de la population française, a confirmé l'intense mobilisation du monde du travail : des millions de grévistes, plus de 3 millions de manifestants mêlant salariés du privé, du public, retraités, chômeurs, étudiants, et parfois artisans ou professions libérales.

L'éclatant succès de cette journée confirme que la colère et la résistance, qui s'expriment depuis des mois dans de nombreuses luttes sectorielles, continuent de s'amplifier face non seulement aux ravages de la crise mais aussi à une politique euro-formatée de régression sociale généralisée au service exclusif des gros actionnaires qui continuent d'accumuler bénéfices et aides publiques.

Dans ce contexte, les directions syndicales sont aujourd'hui contraintes de suivre en partie leurs bases sous peine de perdre complètement une crédibilité déjà bien entamée auprès des travailleurs. Mais, cadrées par la CES et l'abandon de la lutte des classes, elles essaient de canaliser la colère en baissant la barre des revendications et en organisant des grandes journées d'action séparées de plusieurs semaines voire de plusieurs mois, tout en laissant sans soutien les secteurs en lutte reconductible (universités aujourd'hui, Guadeloupe hier) et les salariés de l'industrie victimes d'une avalanche de plans de licenciements.

Cette tactique perdante, le monde du travail la subit depuis quelques années déjà. Mais, expérience aidant, face à la guerre de classe menée par le grand patronat et les institutions à son service (gouvernements, UE, FMI.), on entendait hier dans tous les cortèges : « une journée ça ne suffit pas, il faut continuer, comme en Guadeloupe ».

Car l'affrontement en cours entre Travail et Capital peut déboucher aussi bien sur une grande victoire populaire, comme dans les DOM, que sur une défaite cuisante si les luttes à la base ne convergent pas de manière durable dans un « tous ensemble et en même temps » d'une ampleur historique (comme en 1936, en 45, en 68), seul capable de battre Sarko-MEDEF et l'UE.

Après le recul de Darcos devant les lycéens, puis son nouveau recul du 20 mars sur la casse des concours de l'enseignement, après la victoire en Guadeloupe et en Martinique où la grève générale et le blocage ont permis d'arracher de belles avancées et une importante augmentation des salaires, tout montre qu'il est possible de gagner.

Cette perspective, si les directions nationales ne veulent même pas l'évoquer, les travailleurs devront l'imposer par la base en développant des liens inter pro et intersyndicaux dans les communes et les départements, en mettant en débat toutes les formes de lutte :

- grève reconductible,

- manifestation nationale centralisée à Paris,

- blocage des zones industrielles et du transport marchand, bref du profit capitaliste.

Et en travaillant à :

- une plate-forme revendicative fédératrice (interdiction des licenciements et des délocalisations dans le privé,

- des suppressions de postes dans le public,

- titularisation des précaires,

- hausse générale des petits et moyens salaires, reconstitution du secteur public industriel et des services publics, nationalisations sous contrôle démocratique des grandes entreprises industrielles et bancaires ne survivant que par l'argent public,

- annulation des contreréformes euro-patronales et de la casse des acquis sociaux, taxation des revenus du grand capital fauteur de crise, abrogation des lois sarko-liberticides instituant l'Etat-policier et frappant notamment les syndicalistes grévistes, les sans-papiers et la jeunesse en lutte.).

Alors que la crise capitaliste, et avec elle les malheurs du peuple, va s'accentuer et que le gouvernement, campant sur ses positions de classe provocatrices, va poursuivre son ouvre de destruction massive des acquis populaires et de l'héritage national républicain, le PRCF appelle les travailleurs à prendre des initiatives :

- Dans leurs entreprises, avec leurs syndicats, pour imposer le combat d'où seul peut sortir un rapport de forces qui contraigne le patronat et le pouvoir à respecter leurs intérêts et leur dignité.

- Pour renouer avec le syndicalisme de classe et de masse qui fit la grande CGT de l'après-guerre et les conquêtes sociales toujours arrachées par les luttes en s'inspirant des méthodes gagnantes de lutte dans les DOM et les facs, et non des orientations attentistes et défaitistes du jaune Chérèque.

Le PRCF s'adresse aussi à tous les communistes qui se réclament du PCF de Tours, de Jeanne Labourbe, de Vaillant-Couturier, Thorez, Duclos et Frachon, pour qu'ils appellent ensemble au combat de classe sans compromission :

- contre Sarko-MEDEF,

- contre l'UE de Maastricht et

- contre le capitalisme mondialisé piloté par les Strauss-Kahn et autre Pascal Lamy, dans la perspective de faire renaître leur Parti, le Parti du travail, le Parti de la nation populaire, le Parti Communiste de France sans lequel les travailleurs, ils en font l'amère expérience depuis plus de 20 ans, sont désarmés.

Unis dans l'action et le combat, « tous ensemble et en même temps ! » construisons le printemps des luttes des travailleurs, de la jeunesse et du peuple de France.

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Crise financière :

L'Union Européenne ou l'Etat-Providence du grand capital.

La crise financière récurrente qui secoue le monde capitaliste n'est pas seulement une nouvelle preuve de la nocivité de ce système profondément dépassé, irrationnel, et immoral qui réduit sans cesse le pouvoir d'achat populaire tout en conférant un pouvoir démesuré au capital financier en folie. Elle démontre aussi la fausseté des bavardages sur «  l'économie libérale », la « mort de l'état » et la « concurrence libre et non faussée » dont se gargarisent à la fois les idéologues capitalistes et les petits-bourgeois « keynésiens », « anti-libéraux », sociaux-démocrates « de gauche » et autres altermondialistes de salon, grands pourfendeurs de l'économie politique marxiste.

En effet, au moment même où les Sarkozy, Ch. Lagarde, A. Merkel, L. Parisot et Cie expliquent à longueur de journée qu' « il n'y a pas d'argent pour les salaires », qu' « il faut diminuer les retraites, les indemnités chômage et les remboursements maladie pour juguler l'inflation », qu'il faut « réduire les dépenses publiques pour « diminuer la dette de la France », et autres mensonges de classe, l'U.E. et sa Banque de Francfort viennent de décider, à l'imitation du très « libéral » George W. Bush, d'injecter d'un coup et à fonds perdus plusieurs centaines de milliards d'argent public dans les banques privées, en clair d'accorder une masse énorme d'argent, prélevée sur le travail de tous - et facteur inévitable d'inflation galopante - pour éponger les dettes des milliardaires propriétaires des banques d'affaires.

Cette injection énorme, qui équivaut à un immense financement public à perte du profit privé , prouve une fois de plus que le monde capitaliste actuel est toujours régi par ce que les marxistes appellent le « Capitalisme monopoliste d'Etat » (CME), c'est-à-dire par un système économique dans lequel l'Etat est entièrement au service des monopoles capitalistes (privés), dont les représentants passent sans cesse de la direction des affaires capitalistes à celles de l'Etat. (Le P.S. français dont les dirigeants Lamy et DSK dirigent le F.M.I et l'O.M.C. avec la bénédiction de Sarkozy, est un des piliers nationaux et mondiaux de ce mécanisme).

Bien entendu, le C.M.E. n' a plus la forme qu'il avait dans les années 60, quand les monopoles capitalistes se concentraient à l'échelle des Etats- nations . Ils étaient alors contraints, dans les rapports des forces d'alors, (présence de l'U.R.S.S. et du camp socialiste mondial, puissance des Partis marxistes-léninistes de masse et du syndicalisme de classe, etc.) de tenir compte a minima de certaines aspirations populaires. Aujourd'hui le financement public des monopoles capitalistes et du système financier qui en est le cour monstrueux, se fait à l'échelle d' Etats-Empires continentaux comme les USA ou l'U.E. ; on voit ainsi le bien-nommé Trichet, président « français » de la Banque de Francfort (qui comme D.S.K. n'utilise plus la langue française dans son expression publique) décider seul de l'utilisation des réserves financières (notamment de l'or issu de la Banque de France) en provenance des différents états de l'U.E. sans avoir ne serait-ce qu'à motiver ses décisions devant le public.

Quant à la « concurrence libre et non faussée » de feu le T.C.E., recyclé en « traité de Lisbonne », elle est en réalité, non pas un « retour au capitalisme libéral du 19 ème siècle », comme l'affirme superficiellement la gauche non-marxiste, mais un des leviers essentiels de la concentration capitaliste à l'échelle continentale et mondiale  : en liquidant les marchés nationaux et locaux, cette concurrence continentale et mondiale que ne peuvent évidemment soutenir les vraies PME (celles qui ne sont pas de simples externalisations des monopoles), vise avec l'aide de l'Europe impérialiste en gestation à écraser non seulement les ex-monopoles publics comme la Poste, la S.N.C.F. ou E.D.F., non seulement à favoriser le moins-disant social entre les salariés d'Europe, mais à liquider nombre de P.M.E. encore indépendantes des monopoles capitalistes. Bien entendu cela ne dédouane en rien les Etats « nationaux » bourgeois qui sont les acteurs résolus de leur propre intégration à l'Etat européen en gestation, gouvernement euro-sarkozyste en tête.

Les communistes doivent donc réfuter, non seulement les pseudo-libéraux qui réclament moins d'Etat/moins de dépenses publiques (mais exigent en fait, plus d'Etat pour financer les riches sur fonds publics.), mais aussi les attardés du keynésiannisme de gauche qui ne dénoncent le prétendu « ultra-libéralisme » que pour mieux contourner la question décisive : non pas plus ou moins d'Etat , mais quel autre Etat et au service de quelle classe sociale  ? La vraie réponse pour les travailleurs est alors plus que jamais : il faut un Etat des travailleurs salariés et de leurs alliés que Marx appelait dictature du prolétariat, et dont la fonction serait de socialiser les banques, les assurances, le crédit et l'ensemble des monopoles capitalistes, notamment les grandes entreprises et leurs filiales, afin de planifier démocratiquement le développement économique au bénéfice de toute la société (socialisme).

Dans le même esprit, n'en déplaise à Wurtz et à Buffet dont le Parti peine de plus en plus à rabattre les salariés vers la mensongère « Europe sociale », les communistes doivent dénoncer frontalement ce monstrueux « Etat Providence  du grand capital » qu'est l'U.E. dont le rôle unique est de plus en plus clair : « tout pour la finance et pour les guerres impérialistes menée par l'O.T.A.N., tout contre les salaires, les acquis sociaux, les P.M.E. véritables et les services publics ! »

NOTA BENE. C'est pour cela entre autres que les communistes qui tentent actuellement de se regrouper au sein du PCF pour s'opposer à la direction, mais qui refusent d'appeler clairement la France à SORTIR la France de l'U.E. de la finance, risquent fort en agissant ainsi de « louper le coche » d'une vraie renaissance communiste, tant il est vrai que celle-ci implique centralement de rompre avec l'illusion « alter-européiste » qu'il serait possible de remettre de l'intérieur l'Union européenne, cette structure entièrement conçue par et pour le nouveau CME continental, « sur les rails » du progrès social.

Les débiteurs présumés, les Etats prêtent donc à fonds perdus. à leurs créanciers supposés, les banques et le système financier capitaliste, sans même lui suggérer d'annuler la « dette publique » au nom de laquelle par ex. Darcos désosse l'Education nationale !

Il s'agit pour ces camarades de choisir entre le PRCF, qui milite depuis sa fondation pour le retrait français de l'UE, et la fédération 62 du PCF, qui s'est recentrée en 2004 sur une position « euroconstructive » afin de permettre à (l'ex) maire mutant de Calais J. Hénin, d'entrer au parlement européen derrière F. Wurtz sur une ligne euroconstructive. La question des alliances pour ceux qui disent vouloir une renaissance communiste en France, recouvre celle de l'Europe et plus profondément, celle du socialisme : pour ou contre la phase ultime du capitalisme monopoliste d'Etat « euro-mondialisé ».

septembre 2008 Georges Gastaud, auteur de « Ressourcer l'économie marxiste », in « EtincelleS ».

(1) Les débiteurs présumés, les Etats prêtent donc à fonds perdus. à leurs créanciers supposés, les banques et le système financier capitaliste, sans même lui suggérer d'annuler la « dette publique » au nom de laquelle par ex. Darcos désosse l'Education nationale !

(2) Il s'agit pour ces camarades de choisir entre le PRCF, qui milite depuis sa fondation pour le retrait français de l'UE, et la fédération 62 du PCF, qui s'est recentrée en 2004 sur une position « euroconstructive » afin de permettre à (l'ex) maire mutant de Calais J. Hénin, d'entrer au parlement européen derrière F. Wurtz sur une ligne euroconstructive. La question des alliances pour ceux qui disent vouloir une renaissance communiste en France, recouvre celle de l'Europe et plus profondément, celle du socialisme : pour ou contre la phase ultime du capitalisme monopoliste d'Etat « euro-mondialisé ».

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