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Coordination Communiste de Haute-Savoie

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Directeur politique

Laurent NARDI

FLASH

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Les vrais buts du 6 juin de Sarkozy

Commémorer le sacrifice des jeunes Anglais, Canadiens et Américains tombés dans le débarquement de Normandie, qui serait contre ? Accueillir à cette occasion le président des Etats-Unis, les premiers ministres anglais et canadiens, qui pourrait y voir malice ?

Sauf que…

Sauf que, bizarrement, la commémoration des sacrifices de nos Alliés d'hier est éminemment sélective. Février 2009 coïncidait avec le 65 ème anniversaire de la victoire de Stalingrad, où la Wehrmacht fut frappée à mort par l'Armée rouge. En dehors du PRCF, qui sauva l'honneur en célébrant dans la rue, au métro Stalingrad et en présence des ambassades russe, cubaine et biélorusse, cet événement non moins important historiquement que les batailles de Marathon ou de Valmy, qu'a fait la France officielle ? Rien, si ce n'est un redoublement de vilenies antisoviétiques et anticommunistes dans les médias publics et privés. Et pourquoi aujourd'hui, les présidents des ex-Républiques soviétiques ne sont-ils pas invités à Caen, alors que la MOITIE des victimes de Hitler sont soviétiques et que les Alliés occidentaux n'ont ouvert le « second front » que quand il fut clair, après Koursk et Stalingrad, que l'URSS risquait de gagner SEULE la guerre contre Hitler ?

Sauf que…

Sauf que la Résistance armée, au premier rang de laquelle se trouvaient les communistes, des Maquis de Corrèze aux troupes de choc de Carmagnole-Liberté sans oublier les exploits des Fabien, Debarge et autres combattants FTP de Paris, est sans cesse minorée, déniée, salie et que les livres d'histoire mettent des guillemets salaces à l'expression « parti des Fusillés » quand ils parlent du PCF de Duclos, Tillon et Benoît Frachon. Sauf que l'Education nationale de Darcos a l'impudeur de faire de Guy Moquet, patriote français et militant internationaliste, un jeune « Européen » combattant pour la libération de « l'Europe », un mot qui était alors clairement associé à l'entreprise hitlérienne de destruction de la France et de constitution d'un Quatrième Reich continental !

Sauf que…

Sauf que « Sarko l'Américain » n'est nullement dépourvu d'arrière-pensées puisque toute sa « rupture » consiste à détruire la France républicaine, ses acquis de 1945, ses conquêtes républicaines et laïques issues de la Révolution française (séparation de l'Eglise et de l'Etat, organisation en État-nation, en communes et en départements, souveraineté nationale…) et jusqu'à sa langue que le pouvoir et le grand patronat livrent au « tout-anglais » pour aligner notre pays sur le contre- modèle néolibéral anglo-américain. Sarkozy n'est-il pas en train de reformater entièrement l'armée française, de lui faire abandonner son rôle régalien de surveillance des frontières pour l'intégrer de A à Z dans l'armée européenne et dans le commandement intégré de l'OTAN, avec en prime l'installation en Alsace d'un régiment… allemand ?

Sauf que…

Sauf que Sarko-Merkel craignent comme la peste l'abstention-sanction massive qui se profile en France et en Europe contre cette « construction européenne » pilotée par Washington et Berlin, et qui arase à vitesse accélérée les acquis sociaux et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, au point que le parlement européen sortant a, à une écrasante majorité, validé le Traité de Lisbonne qui n'est que la resucée de feue la Constitution européenne rejetée par les peuples français et néerlandais.

Sauf que…

Sauf que l'impérialisme américain a montré et montre encore depuis 1945 que son vrai but n'était pas de libérer les peuples du fascisme, puisque les dirigeants US n'ont cessé depuis cette époque de mener des guerres impérialistes sanguinaires et de soutenir les pires dictatures pourvu qu'elles soient clairement anticommunistes. Et le souriant Obama aura fort à faire, à supposer qu'il le veuille, pour rendre au barbare « Oncle Sam », que les Latino-Américains surnomment « Tio Caiman » (Tonton Crocodile !), un visage moins repoussant.

Sauf que…

Sauf que le peuple français commence à être las du formatage inlassable d'une histoire officielle et mensongère où inlassablement, l'URSS et les communistes sont minorés et salis, où la Résistance française est caricaturée, où l'Education ex-nationale détruit les repères nationaux et républicains de notre jeunesse en lui inventant de toutes pièces un passé « européen » aussi mythique que fut jadis l'enseignement de « nos ancêtres les Gaulois » dans les colonies françaises d'Afrique.

Alors, nous ne sommes pas dupes. Oui à un hommage décent aux jeunes Canadiens, Américains, Anglais tombés sur notre sol et à tous les combattants de la Coalition antifasciste. Mais non au grand sarko-spectacle, non à l'alignement de notre pays sur l'OTAN, non à sa participation à la guerre en Afghanistan, non à sa contribution à l'occupation impérialiste de la Yougoslavie par l'OTAN, non à la révision de l'histoire par la négation de l'apport central de l'URSS à la victoire sur Hitler.

Et surtout, oui à la défense unie par tous les vrais républicains des acquis sociaux du Conseil National de la Résistance que détruit la « rupture » de Sarkozy au service du MEDEF et d'une intégration européenne destructive, que la majorité des Français s'apprêtent à sanctionner en s'abstenant massivement le 7 juin.

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COHN-BENDIT ou le PITBULL du POUVOIR UMP

Cohn-Bendit, les militants communistes le connaissent bien : son comportement constamment provocateur, anticommuniste et anti-CGT a très gravement nui en 1968 à la jonction entre le mouvement étudiant et la grève ouvrière de masse, même si aujourd'hui on le présente aux jeunes générations comme l'icône de mai 68 alors qu'il en fut le parasite et la caricature.

Depuis ce personnage douteux a tombé le masque : partisan acharnée de l'intégration européenne, d'abord élu vert en Allemagne, puis parachuté en France pour conduire la liste verte d'Ile-de-France, le personnage a deux constantes : l'anticommunisme et la haine profonde de la France républicaine. L'anticommunisme, ce sinistre individu vient de le confirmer en co-signant, avec Carl Lang et Bruno Gollnisch, un projet de loi au parlement européen visant à faire du 23 août de chaque année une date permettant de criminaliser à égalité le communisme et le nazisme en mettant dans le même sac les exterminateurs fascistes et le pays de Stalingrad.

L'anti-France républicaine, c'est le projet des « verts » de régionaliser l'ensemble de nos services publics pour donner le coup de grâce à la République une et indivisible, euro-régionaliser le territoire national, effacer l'Etat-nation et aligner notre pays, disons-le clairement, sur le modèle dangereux de l'Allemagne fédérale où, pour ne prendre qu'un exemple, le baccalauréat attribué par les Länder, n'a aucune valeur nationale.

Cet individu grossier et arrogant s'est de nouveau signalé, en service commandé ?-, en agressant Bayrou lors d'une émission télévisée conçue une fois de plus comme un spectacle et non comme un lieu de débat citoyen. C'est Cohn-Bendit, et non Bayrou, qui s'est d'abord lâché en tutoyant (« mon pote ! ») et en insultant Bayrou (« ignoble », « t'es trop minable, tu seras jamais président, mon pote ! ») pour le provoquer et tenter de lui faire perdre son sang-froid. Publiquement insulté sans que le journaliste réagisse, Bayrou a riposté en faisant référence à un livre dans lequel Cohn-Bendit aurait justifié des comportements pédophiles. Et au lieu d'enquêter sur ce livre scandaleux et sur le passé réel de Cohn-Bendit, au lieu de s'interroger sur les liens réels de ce pseudo-contestataire malpoli avec le pouvoir en France et en Allemagne, toute la presse aux ordres du pouvoir est tombée à bras raccourcis sur Bayrou le lendemain en l'accusant d'avoir « pété les plombs ». Bien entendu, l'UMP et le PS remportent d'avance la mise puisque chacun d'eux craint, pour la présidentielle, la présence du candidat Bayrou dont la stratégie est de se poser en opposant républicain à Sarkozy.

Naturellement il ne faut pas être dupe une seconde de la stratégie de Bayrou qui fait sans cesse le grand écart entre sa dénonciation républicaine, laïque et patriotique du pouvoir, et le positionnement très antinational du MODEM, l'un des mouvements les plus maastrichtiens sur l'échiquier politique actuel.

Mais comment ne pas être écoeuré par les méthodes de la Sarkozie et de ses chiens couchants médiatiques dont le vrai boulot est de lisser le terrain pour que « Sarko l'Américain », l'homme-lige du MEDEF et des Etats-Unis, se retrouve dans cinq ans tout seul au second tour comme ce fut déjà le cas en 2007 quand, à la suite d'une campagne médiatique conduite par des cabinets de communication américains, la très insuffisante S. Royal a été de fait « vendue » à coups de sondages bidon aux adhérents du PS ?

La riposte à ces manœuvres, les électeurs français l'ont dans la main : cessons de valider ce jeu de dupes. ON NE JOUE PAS AVEC DES TRICHEURS !

Demain, abstention-sanction massive contre les casseurs de France ! Et assez de révérences devant Cohn-Bendit, le grossier personnage qui sert le capitalisme depuis plus de quarante ans !

 

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Petite question gênante sur l'après-1er mai

Les salariés ont été très nombreux dans les manifs mais ils en ont marre d'être trimballés tous les deux mois dans des actions-alibis par le “rapace” Chérèque et par ses suiveurs de la Confédération Européenne des Syndicats, la courroie de transmission du patronat européen qui “tient” désormais la direction de l'ensemble des Confédés françaises, CGT incluse. Mais comme la base ouvrière n'a pas oublié le combat de classe et qu'elle vit une situation de plus en plus terrible (emploi, précarité, salaires, services publics, Sarko-MEDEF et l'UE du capitalisme détruisent TOUT notre pays!), c'est l'ex-premier ministre Villepin qui va jusqu'à parler d'un danger de révolution et d'insurrection en France, où l'on n'a pas oublié les traditions révolutionnaires de notre peuple malgré le lavage de cerveaux permanent.

Bien sûr les états-majors syndicaux cherchent fébrilement comment donner le change et continuer les négo-bidon avec Fillon, lequel vient de les féliciter pour leur “esprit de responsabilité” alors qu'il envoie les CRS aux Caterpillar, aux étudiants en lutte et aux “Faurécia” (62).

Bien sûr l'euro-”gauche” et l'euro-extrême gauche du “Front de gauche” au NPA, ne jure que par la réorientation progressiste de la belle Union européenne si on leur donne quelques voix de plus pour aller parader au “parlement” de Strasbourg, ce cache-sexe de l'euro dictature patronale, vassale des Etats-Unis… Combien de temps ce mensonge durera-t-il encore ? Combien de temps la revendication élémentaire du droit de notre peuple à disposer de lui-même pour coopérer avec le monde entier continuera-t-il d'être pitoyablement amalgamé au “nationalisme” par les sociaux-nationalistes… européens ?

Mais les travailleurs et la jeunesse se laisseront-ils encore longtemps amuser ? Rien n'est moins sûr car dans les manifs, la colère contre Sarkozy atteignait AUSSI ceux qui l'aident à canaliser la colère sur des voies de garage.

Les vrais communistes répondront-ils aux appels du PRCF à agir ensemble sans préalable, qu'ils soient ou non encore membres du PCF, pour combattre ensemble le capitalisme et défendre la perspective de l'indépendance nationale, du retrait de l'UE et du socialisme pour la France ?

Les vrais syndicalistes parviendront-ils ensemble à impulser ensemble la renaissance du syndicalisme de classe, non pour affaiblir les syndicats mais pour les relancer sur une vraie ligne de classe, capable d'unir les salariés du public et du privé dans le “tous ensemble en même temps” qui ose affronter le grand capital et bloquer le profit capitaliste ?

     Les vrais républicains parviendront-ils à secouer la tutelle de la fausse gauche en appelant ensemble à une abstention citoyenne majoritaire pour délégitimer les élections au parlement bidon de l'Europe supranationale et pour appeler à sortir de cette nouvelle prison des peuples ?

La réponse à chacun d'entre nous, discutons-en dans les entreprises, les quartiers et sur les campus !

Georges Gastaud, secrétaire national, Benoit Foucambert, secrétaire de la commission luttes

 

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Signez la pétition en ligne

proposée par

Léon Landini, Georges Hage, Jean-Pierre Hemmen, Pierre Pranchère

Georges Gastaud, Vincent Flament, Désiré Marle, Daniel Antonini

NON À UNE JOURNEE DE L'UNION EUROPEENNE DE CRIMINALISATION DU COMMUNISME

Le 23 septembre 2008, le parlement européen a voté une résolution ignoble voulant faire du 23 août une journée commémorant « les victimes du stalinisme et du nazisme ». L'hypocrisie de l'association est une insulte aux communistes qui ont toujours été les résistants les plus déterminés au fascisme, avant, pendant et après l'occupation.

Cette résolution bafoue l'histoire. Le Tribunal International de Nuremberg jugea et condamna les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par les régimes nazis-fascistes de Hitler et de Mussolini.

Alors qu'il est irréfutablement établi que l'anticommunisme fut le cheval de Troie de l'hitlérisme, les falsificateurs, par des campagnes médiatiques déchaînées et répétées voudraient reporter les crimes d'extermination massive commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient. Nous sommes en présence d'une scandaleuse falsification historique.

La Biélorussie est là pour démontrer et éclairer la monstruosité des crimes hitlériens. Totalement occupée en 1941, elle connut la Résistance la plus exemplaire avec 1500 formations de partisans contribuant à la première défaite nazie, fin 1941, devant Moscou. Du fait de cette lutte héroïque la répression fasciste fut dantesque : 600 villes et villages furent incendiés et leurs habitants brûlés vifs comme à Oradour-sur-Glane, 2,5 millions de morts, soit 30% de la population biélorusse de 1939. En Union Soviétique les hitlériens causèrent la mort de plus de 20 millions de militaires et civils.

Voilà la vérité historique que la coalition alliée, France, Grande-Bretagne, URSS et USA, établit avec ses procureurs généraux en condamnant à la pendaison, à Nuremberg, des dirigeants nazis. Ces derniers avaient été vaincus par les forces alliées et en premier lieu par les sacrifices incommensurables consentis par les peuples de l'URSS et l'héroïsme des combattants de la glorieuse Armée Rouge, dont la victoire décisive de Stalingrad, changea le cours de l'histoire avant de porter le coup fatal au nazisme, fin avril 1945, à Berlin.

Les auteurs du texte voté, le 23 septembre 2008, par le parlement européen, se moquent bien de l'histoire, ils veulent seulement amplifier leur campagne anticommuniste en utilisant le prétexte du Pacte de non-agression germano-soviétique, du 23 août 1939. Ils pratiquent ainsi un odieux amalgame entre le 3 ème Reich et l'URSS. Ils tentent aussi d'effacer les terribles responsabilités des « Munichois », Daladier et Chamberlain (chefs des gouvernements français et anglais) qui, en ce mois d'août 1939 laissèrent, une fois de plus, les mains libres à Hitler.

La résolution du parlement européen promue par des députés allant de l'extrême droite à des socialistes, s'identifie à la démarche des anticommunistes de tous bords qui entrèrent dans l'histoire en 1938-1939 sous le nom de « Munichois ». Ce sont eux qui permirent à Hitler et à Mussolini d'étrangler la République espagnole, d'annexer l'Autriche puis la Tchécoslovaquie par les honteux accords de Munich. C'est encore, Daladier et Chamberlain, qui refusèrent à l'URSS la signature d'un pacte d'assistance militaire mutuel. Dans d'interminables négociations, du 11 au 24 août 1939 à Moscou, Français et Anglais cautionnèrent le refus des Polonais d'autoriser, au cas d'attaque allemande, le passage sur leur territoire de l'armée soviétique. Ils avouèrent n'avoir prévu aucun plan militaire pour combattre l'agression hitlérienne déjà programmée depuis le 11 avril 1939 avec l'adoption par Hitler du plan Weiss fixant l'invasion de la Pologne au plus tard, le 1 er septembre 1939, comme elle se réalisa...

Ils sacrifièrent délibérément la Pologne qui avait d'ailleurs participé, en 1938, avec Hitler au dépeçage de la Tchécoslovaquie. Les « munichois » laissèrent l'arme au pied les 115 divisions anglo-françaises face aux 23 divisions allemandes. Les généraux Keitel et Jodl dirent à Nuremberg qu'ils avaient de ce fait évité la défaite et acquis la conviction que la France et la Grande-Bretagne ne voulaient pas leur faire la guerre. La Pologne vaincue, son gouvernement se réfugia en Roumanie, le 17 septembre 1939.

Daladier et Chamberlain s'étaient comportés comme à Munich, les dirigeants Soviétiques avaient vu juste. Alors qu'ils étaient engagés militairement en ce mois d'août contre la guerre japonaise faite à la Mongolie et menacés d'être entraînés, isolés, dans la guerre ou de voir la Wehrmacht, après une avancée fulgurante de 700 kilomètres, s'installer aux frontières de l'URSS à 250 kilomètres de Kiev, ils déjouèrent le piège grossier tendu par les « Munichois ». N'ayant nul autre choix, les dirigeants soviétiques utilisèrent l'offre allemande d'un pacte de non-agression. La guerre contre l'URSS fut retardée de deux années et les bases de la future coalition alliée furent jetées. Elles prirent corps en 1941-1942.

Les euro-députés français qui ont signé et voté le texte immonde du parlement européen et ceux qui pourraient le soumettre au parlement français rejoignent la légion anticommuniste de Daladier, Raynaud, Sérol qui porta le félon Pétain au pouvoir lors du coup d'Etat, du 10 juillet 1940, à Vichy. Leur référence au pacte est cynique, même leur pair « Munichois », Paul Raynaud, les ridiculise lorsqu'il écrit cette « autocritique  » dans France-soir du 15 mai 1947 :  « Avec qui nous allier ? Le bon sens, la géographie, l'histoire et les plans d'Hitler nous le disaient ? Quand Hitler annonçait son intention de « régler » le sort de la France, puis de dépecer la Russie, il réunissait lui-même nos deux pays de ses propres mains. Cette alliance, si évidemment nécessaire, nous fut-elle refusée ? Non, elle nous fut offerte, et c'est nous qui l'avons repoussée  ?  »

Mesdames, Messieurs,  Vincent Peillon et Bruno Gollnisch, Catherine Trautmann et Carl Lang, Jacques Toubon et Alain Lipietz, Hélène Flautre et André Laignel, Nicole Fontaine et Alain Lamassoure, Jean-Marie Cavada et Cohn-Bendit, vous ne pouvez ignorer qu'au nom de l'anticommunisme Vichy fut l'aboutissement de ceux qui avaient choisi, quelle qu'en soit la forme, l'option de « plutôt Hitler que le Front Populaire ».

Et puis, soyons francs, à qui ferez-vous croire que cette initiative vise à condamner le nazisme, alors qu'elle est portée par des députés de l'homme qui considère le génocide des juifs comme un  détail  de l'histoire ? Combien d'autres euro-députés d'extrême droite et carrément fascistes comme les adeptes d'Hitler et de Mussolini au pouvoir en Italie et dans les Pays Baltes ont signé et voté ce texte liberticide avec vous ? Cela ne vous gêne pas que le « libéral » Göran Lindblad dont vous revendiquez le rapport au conseil de l'Europe ait pu, le 3 juin 2004, à 11 h45 à Riga, fleurir le mémorial aux SS lettons dont les crimes égalèrent dans l'horreur ceux des SS à Tulle et Oradour-sur-Glane ? Savez-vous en effet que ces SS exterminèrent 90 000 personnes, la plupart des juifs, dans le sinistre camp de Salaspils ?

Que pensez-vous de la convergence qui s'étale au parlement européen, entre vous et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, qui demande la condamnation et l'interdiction des partis communistes ? Enfin vous ne pouvez ignorer que dans ce beau pays de France que nous aimons, des apologistes, en toute impunité, insultent l'Armée de Lattre, la Résistance, les martyrs de Tulle et d'Oradour-sur-Glane. C'est le cas de Reynouard et Theil, blanchis par la justice, et récemment de Picard qui traite les pendus de Tulle de « criminels  de la pire espèce ». Condamné, il vient d'être relaxé par la cour d'appel de Limoges. Les profanations à la croix gammée se multiplient, mais de cela vous n'avez rien à dire ?

À ces questions, nous attendrons sans doute longtemps des réponses.

Cela étant dit l'histoire des peuples mérite la recherche et la prise en compte de ses enseignements. Cela est valable pour l'histoire de la France et de l'Union Soviétique. Ici les dirigeants politiques gérant le système capitaliste ne se sont jamais remis en cause. Ceux de l'URSS le firent de leur propre décision, en 1956 et 1961, et le débat n'est pas clos comme il ne l'est pas davantage sur la colonisation et les guerres coloniales françaises.

À la vérité ces euro-députés voudraient que le parlement français obtempère à leur scandaleuse démarche, mais rien ne l'y oblige en l'état. Le Parlement Français se doit de respecter et de faire respecter la mémoire de la Résistance Française à laquelle les communistes apportèrent une glorieuse contribution que le général de Gaulle salua en des termes élogieux. Cette mémoire de la Résistance, de tous les résistants et parmi eux les dizaines de milliers de communistes fusillés, massacrés et martyrisés par les nazis-fascistes, les mercenaires de la collaboration, doit être vigoureusement défendue. Et cela concerne l'ensemble des résistants, du monde du travail qui resta fidèle à la France profanée, des démocrates, des républicains, des patriotes et toutes les organisations politiques, syndicales et associatives attachées aux principes du Conseil National de la Résistance (CNR) dont la création, le 27 mai 1943, légitima la France combattante du général de Gaulle.

Honte à ceux qui bafouent notre France qui s'unifia dans la Résistance et les supplices « de ceux qui croyaient au ciel, de ceux qui n'y croyaient pas ». Honte à ces misérables qui osent confondre les agresseurs avec leurs victimes, les héros avec les criminels, les libérateurs avec les occupants, les communistes avec les nazis qui les fusillèrent.

Gloire éternelle aux Françaises et aux Français qui firent dans les combats et dans les prisons le sacrifice suprême à l'exemple du communiste Gabriel Péri et du socialiste Pierre Brossolette, de Jean Moulin et de Guy Môquet, de Pierre Sémard et d'Estienne d'Orves, de Danielle Casanova et du colonel Fabien, ainsi que tous les patriotes morts pour la liberté et pour la France.

Députés et Sénateurs du Parlement français, nous vous interpellons solennellement. Vous êtes élus pour représenter la souveraineté du peuple. Si elle venait en débat, rejetez cette proposition infâme d' « une journée du 23 août », insultante pour la France.

Travailleurs, démocrates, républicains et patriotes, signez et faites signer notre appel au parlement. Constituez partout des coordinations locale et/ou départementale de la flamme de la Résistance pour défendre la mémoire de nos héros et des martyrs.

Pour poursuivre leur combat, rassemblons-nous comme au temps du CNR dans une NOUVELLE RESISTANCE !

Premiers signataires  :

Léon Landini, officier de la Légion d'honneur, médaille de la Résistance, grand mutilé de guerre, ancien officier FTP-MOI ;

Georges Hage, député honoraire, ancien doyen de l'assemblée nationale ;

Jean-Pierre Hemmen, fils de Jean Hemmen brigadiste d'Espagne et commandant FTP fusillé au Mont-Valérien ;

Pierre Pranchère, anc. FTP, député de Corrèze - 1956-58, 1973-78, député honoraire au P.E, anc. conseiller général et anc. vice-président du conseil régional du Limousin.

Georges Gastaud, secrétaire général du PRCF, philosophe

Vincent Flament et Désiré Marle, responsables du CISC

Daniel Antonini, responsable à l'international au PRCF

Coordination de l'appel au plan national : Pierre Pranchère, 2, rue Puy Salmont, 19800 - St. Priest de Gimel - tél : 05-55-21-35-55

Mèl : pierre.pranchere@orange.fr

Souscription souhaitée.

Inscrire au choix les qualités vous concernant : professionnelles, Résistance, Déportation, victime du nazisme, ancien combattant, militant associatif, syndical, politique, mandat d'élu ou d'ancien élu, décorations...

 

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LLLe capitalisme bloque la France

et ses travailleurs.

Bloquer le profit capitaliste tous ensemble et en même temps : de la légitime défense.

Tous ensemble le 19 mars et après !

Après la crise des années 70, les institutions aux ordres des grands groupes capitalistes (gouvernements nationaux, OMC, FMI, UE..) ont imposé aux peuples le « néo-libéralisme » afin d'assurer au grand capital le profit maximum par la casse méthodique des acquis sociaux et des salaires, la privatisation des secteurs « rentables » (transports, énergie, télécom, santé, éducation,.). Le développement accéléré du crédit a été massivement utilisé pour tenter de compenser la baisse des salaires, facteur de sous-consommation. Après Reagan et Thatcher, l'Union Européenne a en particulier servi à mettre les peuples au pas de la « concurrence libre et non faussée », de la « libéralisation » et de la « modération salariale ».

Le capitalisme a seulement réussi à différer pendant quelques années l'ampleur de la suproduction et l'éclatement de ses contradictions mais aujourd'hui, le château de cartes s'écroule et la crise mondiale commence à étendre ses ravages : faillites, chômage de masse, paupérisation,. tandis que les grands actionnaires continuent d'entasser des milliards. Une crise générale, le monde en a déjà fait l'expérience dans les années 30, qui déboucha sur les fascismes et la deuxième guerre mondiale. qui fut la « solution capitaliste » à la crise. Obama ne vient-il pas de programmer 200 milliards supplémentaires pour la guerre ? Oui, le capitalisme continue de porter en lui la crise, la misère et la guerre, comme « la nuée porte l'orage » ainsi que le disait Jaurès.

Sarko-Medef et ses parrains, exécutants du capitalisme mondial en crise, entendent bien poursuivre la même politique et faire payer leur crise aux travailleurs, alors que les grandes entreprises du CAC 40 ont distribué des dizaines de milliards de bénéfices en 2008 et qu'elles en reçoivent autant de la part du gouvernement :

- Ils cassent nos acquis et nos conditions de vie : casse de l'emploi (+ 90000 chômeurs en janvier !), salaires comprimés et bientôt en baisse (comme chez IBM ou chez Renault), casse de l'Education nationale de la Maternelle à l'Université, de l'Hôpital public, du CNRS, de la SNCF, de la Poste, de la Sécu et des retraites, du droit du travail, .

- Ils cassent notre pays, via l'Europe supranationale , afin d'en finir avec les luttes populaires et avec « l'exception française » née en grande partie de la Résistance et du CNR : casse de l'industrie et de la production nationales, remise en cause de la laïcité et du découpage républicain du territoire, coup de force parlementaire pour imposer la constitution européenne rejetée par notre peuple, casse du reste d'indépendance de la justice, de nos libertés syndicales et même de la langue française remplacée peu à peu par le « global English » du MEDEF..

Or, Sarkozy et l'UE n'ont aucun mandat pour casser la France et les acquis des travailleurs. Ils oublient qu'une élection n'a jamais subordonné un peuple à ses élus ; au contraire, l'élection soumet les dirigeants du pays au peuple, dont ils s'engagent à servir les intérêts. C'est d'ailleurs ce que rappelait la 1ère constitution républicaine de la France (1793) : « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » .

Et pourtant, dans cette situation historique à beaucoup d'égards, les directions de la fausse gauche se gardent bien de prendre en pratique le parti du peuple. Obsédées par les échéances institutionnelles et en particulier par des élections européennes, alibi « démocratique » d'une Union européenne tournée contre les peuples, elles ménagent Sarkozy et le système capitaliste. Et pour cause : le PS, après avoir fait passer l'Euro en France, dirige le FMI (Strauss-Kahn) et l'OMC (Pascal Lamy) tandis que le PCF de F. Wurtz et de MB Buffet a renié au nom de l'Europe le combat des résistants communistes pour l'indépendance nationale.

Quant aux états-majors syndicaux, comme en 2003 où Chérèque a ouvertement trahi la défense des retraites pendant que Thibault expliquait que « la CGT n'a pas vocation à bloquer le pays » , ils ont clairement choisi d'empêcher la construction d'un rapport de forces pour gagner ; ils s'inscrivent dans la stratégie de leur Confédération Européenne des Syndicats qui appelle à « sauver le capitalisme de lui-même » . Tout un programme au nom duquel les états-majors syndicaux français agissent pour canaliser les luttes par des journées actions espacées et les empêcher de remettre en cause un système à bout de souffle.

Mais notre peuple, en état de légitime défense, ne cesse de résister : grève générale historique dans les DOM, luttes contre la casse de l'emploi et pour les salaires chez les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants, luttes contre la casse de l'Université et de la Recherche, contre la casse de l'Education nationale, contre la casse de l'hôpital public, luttes contre la privatisation de la Poste.

Ces luttes, qui ont déjà débouché le 29 janvier sur une journée interpro d'une ampleur exceptionnelle, sont massivement soutenues par la population.

Dans ce contexte, l'affrontement entre Travail et Capital peut déboucher aussi bien sur une grande victoire populaire, comme dans les DOM, que sur une défaite cuisante si les luttes à la base ne convergent pas de manière durable. Un front « tous ensemble et en même temps » d'une ampleur historique (comme en 1936, en 45, en 68) est seul capable de battre Sarko-MEDEF et l'UE, de plus en plus rejetés par notre peuple. Le recul de Darcos devant les lycéens, celui de Pécresse devant les enseignants-chercheurs, et surtout la victoire en Guadeloupe et en Martinique où la grève générale et le blocage ont permis d'arracher de belles avancées et une importante augmentation des salaires, montrent qu'il est possible de gagner.

Cela suppose de renouer avec le syndicalisme de classe qui était au cour de la pratique de la grande CGT de l'après-guerre et de toutes les victoires populaires. Comme l'écrivent les syndicalistes CGT et FSU du Collectif National pour un Front Syndical de Classe : « Le pouvoir mène une guerre sans limite contre les travailleurs (.), la France deviendra un pays de misère pour eux s'ils ne parviennent pas à construire un mouvement d'ensemble bloquant le profit capitaliste. » L'unité dont les travailleurs et la jeunesse ont besoin doit se forger à la base, pour l'action et à partir des revendications qui s'expriment dans les luttes :

- SMIC à 1600 euros nets et augmentation des salaires de 300 euros en faisant supporter cette augmentation aux actionnaires du CAC 40 et non aux très petites entreprises ;

- interdiction des licenciements et des délocalisations, mise en place d'une politique industrielle nationale pour produire en France ;

-annulation des énormes dépenses militaires consenties par Sarkozy pour aider l'Oncle Sam à occuper l'Afghanistan et pour réintégrer l'armée française à l'OTAN ;

- contrôle par les travailleurs des milliards donnés par le gouvernement avec nationalisation des banques et des secteurs-clés de l'industrie, droit de véto des comités d'entreprises sur l'utilisation de l'argent public alloué au patronat ;

- annulation des contre-réformes Sarko-UE en cours (Education Nationale, Hôpital, poste, SNCF, EDF.) et des privatisations

-  sauvegarde et amélioration des acquis sociaux (sécu, retraite à 60 ans avec 75% du salaire après 37,5 annuités, à 50 ans pour les travaux pénibles).

-  retrait des lois fascisantes réduisant le droit de grève, organisant la traque des ouvriers immigrés et donnant à Sarkozy la totalité du pouvoir ; non au traité de Lisbonne qui viole le Non souverain des Français à la constitution européenne.

Ces revendications d'urgence posent, de toute évidence, la question du pouvoir politique puisqu'elles heurtent les intérêts des monopoles capitalistes et les directives dictatoriales de l'Europe Il faut donc faire renaître la perspective d'un pouvoir populaire et d'une République sociale, laïque et démocratique basée sur la ré-industrialisation du pays, le rétablissement des acquis sociaux et des services publics, la re-nationalisation (sous contrôle des travailleurs) des secteurs-clés de l'économie, la souveraineté populaire et nationale (jusqu'à la sortie de l'UE) associée à la signature de nouveaux traités internationaux progressistes à l'image de ce qui se développe en Amérique Latine autour de Cuba et du Venezuela.

Sans oublier que le capitalisme est aujourd'hui entièrement régressif et qu'il mène le monde à la ruine. Seul le socialisme et le pouvoir des travailleurs, débarrassant l'humanité de la classe parasite des grands capitalistes, et assurant la planification démocratique de la production en fonction des besoins et des nécessités (par exemple aujourd'hui de reconstituer l'environnement) permettront de sortir de la barbarie, des guerres impérialistes et de la fascisation politique, auxquelles le capitalisme condamne finalement les peuples.

Salariés privé/public, jeunesse étudiante et lycéenne, retraités, petits entrepreneurs étranglés par Sarko-Medef et par l'UE, on peut gagner si on s'y met tous avec détermination. Comme en Guadeloupe : « Liyannaj kont Pwofitasyon » sur TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL !

 

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