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Coordination Communiste de Haute-Savoie

membre associé du PRCF

Pôle de Renaissance Communiste en France

 

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Directeur politique

Laurent NARDI

HISTOIRE - MÉMOIRE

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Suite du rassemblement citoyen au plateau des Glières

Jean-Luc Porquet, journaliste du Canard Enchaîné, nous livre chaque semaine sa rubrique PLOUF et cette semaine il la consacre au rassemblement citoyen du plateau des Glières. En 2008, quand j'ai eu l'incident qui m'a opposé au Préfet à cause de l'attitude de SARKOZY dans le cimetière de Morette que je dénonçais, ce journaliste a fait son travail en me contactant à mon domicile. Son article publié en 2008, je vous le remémore suivi de son compte-rendu fidèle au plateau des Glières du 17 mai 2009.

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GLIERES 2009 : RASSEMBLEMENT CITOYEN

Foule importante pour une journée radieuse ! Le programme tel qu'il a été prévu par les organisateurs ne laissait “malheureusement” aucune place à l'échange avec la foule qui avait été prévenue : PAS DE TRACT, PAS DE SLOGAN, PAS DE DRAPEAU, nous avions tout de même le droit de respirer, c'eut été dommage sur ce plateau magnifique.

de g. à d. : Alain Refalo, Mickaël Guyader, Stéphane Hessel, Didier Magnin, Raymond Aubrac

Nous avons donc entendu successivement un poète qui nous a lu un poème largement emprunté à René Char, puis Didier MAGNIN le créateur de cette association “CITOYENS RESISTANTS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI” qui nous a fait une présentation axée sur le rôle du Programme du Conseil National de la Résistance qu'il considère comme un grand programme très ambitieux et qui est malmené par ce gouvernement.

Dommage, la foule ne saura à aucun moment que ce sont les communistes qui ont permis de telles avancées. Puis la fille d'un résistant nous a lu le texte de son père excusé de ne pouvoir être présent à ce rassemblement.

Raymond Aubrac très applaudi nous a fait un discours sobre en précisant que c'est la première fois qu'il venait aux Glières.

S'ensuivit un résistant de nos jours en la personne de cet instituteur, Alain Refalo, entré en désobéissance vis à vis de sa hiérarchie et qui a fait un tabac auprès de l'assistance en demandant que nous soyons tous mobilisés pour la défense de l'école publique, de l'école de la république en précisant que son action avait fait boule de neige puisque actuellement ce sont 3000 instituteurs qui seraient rentrés en résistance contre Xavier DARCOS. Les sanctions le concernant sont deux jours de salaire en moins par semaine, alors qu'il fait l'intégralité de ses heures.

La parole fut ensuite donnée à un médecin psychiatre, Mickaël Guyader, qui nous a fait un puissant discours en faisant référence à Lucien Bonnafé, psychiatre désaliéniste, et qui n'a pas hésité à dénoncer les responsabilités du président de la république dans la situation actuelle de l'hôpital suite à son discours du 2 décembre 2008 à l'hôpital Erasme d'Anthony.

Pour clore ce rassemblement nous avons eu le résistant Stéphane Hessel qui avec sa verve nous a invité à créer des résistances à chaque fois que nous le pouvons pour dénoncer des actes contraires à l'éthique.

La foule fut invitée à se rendre au monument des Glières pour un hommage aux résistants avant de se rendre dans des aires de pique-nique de leur choix au-delà d'un périmètre de 500 mètres autour de ce monument.

Jacques MAGNIN

J'ai eu l'opportunité de discuter dix minutes avec Raymond Aubrac en me présentant comme fils de résistant. Après lui avoir relaté brièvement l'attitude de SARKOZY dans le cimetière de Morette en 2008 et de mon intervention pour défendre l'honneur des résistants bafoué par le “premier” des Français, je lui ai dit mon intention d'intervenir à la tribune pour dire à la foule de rentrer en résistance contre la politique de SARKOZY, que la récession que nous vivons va engendrer un million de chômeurs en plus d'ici fin décembre 2009, que l'Europe sociale est une utopie.

En terminant la discussion je l'ai félicité pour tout ce qu'il avait fait ainsi que Lucie, son épouse et il m'a répondu simplement : “j'ai fait deux ou trois choses, mais j'ai eu aussi beaucoup de chance”.

Raymond Aubrac en grande discussion avec Jacques MAGNIN (ci-dessus et ci-dessous)

à l'intérieur du monument

Ci-dessous : Arrêt au cimetière de MORETTE

(à proximité de Thônes)

 

Lieutenant TOM MOREL

1er chef du bataillon des Glières

La biographie de Tom MOREL

assassiné par la police de Vichy

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PÉTITION pour l'attribution

d'un site parisien à "ROBESPIERRE"

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Georges Gastaud

Chers amis et camarades,

je vous suggère de signer la pétition de la Libre Pensée pour l'attribution du nom d'un site parisien important à Robespierre, le fondateur de la République. Honte au Paris bourgeois et à sa municipalité d '"union de la gauche" qui refuse de rendre les honneurs à Robespierre (et à MARAT, Gracchus Babeuf, etc.) pendant qu'elle viole la laïcité en baptisant des hauts-lieux parisiens du nom des papes réactionnaires.

Pour ceux qui sont au PRCF, n'oubliez pas d'indiquer vos titres et qualités.

Amical salut citoyen! Merci  Jacques de transmettre ma signature comme philosophe, secrétaire national du PRCF (en toutes lettres).

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Jacques Coignard a écrit : voila une pétition de la libre pensée que les membres du PRCF auront à cour de signer    J.C.

From: Edouard Le Moigne edouard.lemoigne@wanadoo.fr

Subject:: appel à faire signer et contresigner

Chers amis, Veuillez prendre connaissance de l'appel pour un lieu public "Robespierre" à Paris. et , si vous le jugez utile, signer la pétition jointe.

NB : la retourner à : irelp@laposte.net <mailto: irelp@laposte.net

appel à faire signer et contresigner

Chers amis,

Vous trouverez ci-joint un appel initié par le Congrès national de la Libre Pensée de Roanne (juillet 2008) en faveur de la nomination « Robespierre » d'un lieu public à Paris. Il vous est demandé, si vous en êtes d'accord, de le signer et, surtout, de le faire signer. Les considérants publics sont donnés dans l'appel issu du Congrès. Un écho réel existe, vous le verrez dans le document joint accompagné des premières signatures. Ce texte fut rédigé dans des débats de congrès, avec ses qualités et avec ses défauts, dans des circonstances que chacun peut imaginer. Il ne prétend ni à l'exhaustivité ni à l'ampleur nécessaires. D'autres initiatives sont ou ont été en cours. La plus ancienne, à notre connaissance, fut la demande du célèbre cancérologue Schwartzenberg, depuis décédé, s'étant adressé à M. le Maire de Paris (actuel) en ce sens. D'autres existent, de diverses approches, mais participant au même objectif : honorer Robespierre à Paris. Ni de près ni de loin, la nôtre ne s'y oppose ni prétend se substituer à toutes les démarches.

Tout au contraire ! Toute démarche pour un lieu public « Robespierre » à Paris a notre soutien plein et entier. Nous savons tous ce que la République et la démocratie ont à y gagner, C'est pour cela que, pour notre part, nous assurons, publiquement et responsablement, toutes les forces du mouvement ouvrier et démocratique, sans exclusive ni rétention, de notre appui pour toute démarche ou initiative allant en ce sens.

Salut et fraternité

Jean-Marc Schiappa

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APPEL POUR UN LIEU PUBLIC « ROBESPIERRE » A PARIS Depuis plusieurs années, la Mairie de Paris mène une politique active et audacieuse sur la dénomination des lieux publics de la Capitale. Par définition, cette politique suscite débat. La dénomination de ces lieux publics (rues, places, voies etc) est diverse, voire hétérogène.

Rappelons ainsi certains noms :

Le général pacifiste et parachutiste Jacques Pâris de la Bollardière

L'écrivain Romain Gary

L'émir Abd-el-Kader

L'espalanade du « 9 novembre 1989 »

Theodor Herzl, fondateur du sionisme

Célestin Hennion, préfet de police de Paris sous Clémenceau

Jean Paul II

Et bien d'autres. Pour le moins, certaines de ces dénominations ont suscité controverses. Mais, la Mairie de Paris a décidé de dénommer ainsi ces lieux publics. Elle a donc choisi et tranché, sans rechigner à la polémique. Nous ne contestons pas les prérogatives d'un Maire, d'une Mairie, d'une Commune, à partir du moment où les choix s'inscrivent dans les valeurs fondamentales de la République :

« Liberté, égalité, fraternité »

et dans le préambule de la Constitution de 1946, repris en 1958

« La France est une république démocratique, laïque et sociale ».

C'est dans le cadre de ces prérogatives et de ces valeurs que les soussignés demandent à la Mairie de Paris de nommer un lieu public « Robespierre ». Nous ne demandons pas à la Mairie de Paris de partager l'appréciation qui est à la nôtre concernant Maximilien Robespierre. Pour nous, initiateurs de cette demande, Robespierre eut, entre autres mérites, d'être  :

Celui qui agit pour que la devise « Liberté, Egalité » soit complétée par « Fraternité », devise qui devint celle de la République, jusqu'à nos jours.

Celui qui combattit pour l'abolition de l'esclavage et l'obtint

Celui qui, le premier comme responsable politique, se prononça pour l'abolition de la peine de mort


Celui qui instaura le « maximum » des prix, ce qui dans les temps que nous connaissons, n'est ni une utopie ni un fantasme.

Celui qui agit pour la Constitution de 1793, première Constitution républicaine de notre pays

Celui qui entra au Comité de salut public en juillet 1793 pour en sortir à sa mort, la Révolution sauvée.

Celui qui resta dans le cour et dans la mémoire des hommes comme « l'Incorruptible  », et à ce titre salué par tant de républicains, au nombre desquels nous ne mentionnerons que Jean Jaurès.

Celui qui fut un des fondateurs de la République.

Celui qui définit la République comme « une et indivisible ».

Celui qui se prononça contre la guerre et contre le militarisme.

 

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